Au total,  l’attente a été de sept mois pour le Club Med afin de régler l’ensemble des visas de ses travailleurs étrangers. Le vice-président aux ressources humaines de Club Med, Olivier Rozier, confirme que la situation problématique est toutefois réglée.

 « Les 40+ dossiers ont été traités dernièrement puisque nous avons reçu leur validation le 10 novembre », signale par courriel l’homme.

Selon M. Rozier, le processus de délivrance du permis de travail au point d’entrée a révélé son efficacité, alors que celui du processus consulaire (tout service offert par les bureaux à l’étranger), « a été clairement inefficace ».

« Nous avions déposé ces dossiers en Avril, autant vous dire que le processus a été très long et arrive tardivement puisque nous accueillons notre premier groupe le 25 novembre prochain », déplore Olivier Rozier.

De son côté, la députée fédérale de la région, Caroline Desbiens dit avoir travaillé dans les dernières semaines afin d’acheminer cet enjeu entre les mains du ministère. Elle dénonce, du même coup, la lenteur des opérations à Immigration Canada. Une situation qui n’est pas unique au Club Med, selon Mme Desbiens.

« Le restaurant qui attend deux travailleurs français, deux cuisiniers français lui a pas les mêmes pouvoirs de rebondir médiatiquement alors on espère que le Club Med dans sa problématique servira également à sensibiliser l’ensemble de l’exercice », dit-elle.

La bloquiste de l’Isle-aux-Coudres mentionne que l’exemple du Club Med est l’une des nombreuses qui justifie que Québec doit avoir plus de pouvoir en immigration.