Selon le premier ministre du Québec, des avocats analysent la possibilité que le contrat soit renvoyé en appel d’offres en raison de la nouvelle proposition soumise par la Caisse de dépôt et placement.

Le grand patron de la multinationale française a rencontré ce mercredi le premier ministre François Legault. Henri Poupart-Lafarge a affirmé que la balle est dans le camp du gouvernement québécois pour démarrer le projet.

«Nous, évidemment, on est très heureux, très honorés, d’avoir été choisis par la Ville du Québec [sic] pour ce tramway. Donc nous faisons toute confiance aux autorités pour mener à bien le projet», a déclaré le directeur général et administrateur du géant français.

À la suite de la rencontre, François Legault s’est montré optimiste, même s’il avait émis des doutes la veille. Il a affirmé qu’il n’anticipait pas de problème sur la validité du contrat.

« Je ne pense pas qu’il y ait de lien à faire avec les emplois à La Pocatière, qui sont assurés pour quelques années. […] Sur le tramway de Québec, on va d’abord voir ce que ça donne, les résultats des analyses des avocats, mais j’anticipe pas de problème. Il n’y a pas de gros changement entre l’ancien projet et le nouveau projet. » – François Legault

L’entente de 569 M$ conclue avec Alstom au printemps dernier prévoit la construction de 34 rames, qui devaient être assemblées au Kamouraska.

– Avec les informations de Patrick Bellerose et Stéphanie Martin, Journal de Québec