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Tordeuse des bourgeons de l’épinette : de l’argent réclamé pour reboiser

Publié le 20 février 2018 à 16:39, modifié le 20 février 2018 à 16:39

Par: CIMTCHAU

Les gestionnaires de forêts privées de la Gaspésie demandent un million de dollars au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs pour le reboisement des forêts afin de contrer les ravages de la tordeuse des bourgeons de l’épinette. Le député de Bonaventure en fait un cheval de bataille.

Le directeur général du Groupement forestier coopératif Baie-des-Chaleurs, Pierre-Luc Desjardins, estime que Québec doit investir entre 800 mille et 1 million de dollars par année pour contrer l’épidémie de la tordeuse des bourgeons de l’épinette. « Ça englobe la préparation de terrain pour le reboisement, le reboisement aussi ».

Le député de Bonaventure fait également pression auprès du gouvernement du Québec. « Il faut assurer la pérennité de la ressource et ça passe aussi par l’investissement sur la remise en production des terres ».

 « Il ne faut pas oublier qu’une plantation c’est un rendement 4 à 5 fois supérieur que la forêt naturelle. Donc, c’est un bon investissement pour l’état », ajoute Pierre-Luc Desjardins.

Les populations de cet insecte destructeur augmentent graduellement chaque année et atteignent un niveau épidémique tous les 30 ans. « Nous, dans Baie-des-Chaleurs, elle est à nos portes. L’année passée, à Nouvelle, on a vu la présence de l’insecte. Donc, ça va progresser au cours des prochaines années », informe Pierre-Luc Desjardins.

Les gestionnaires forestiers doivent rapidement couper les plantations durant les périodes épidémiques pour éviter de perdre leur forêt.  « Si on prend de manière plus rapide le potentiel forestier d’une terre, il faut investir pour avoir les arbres de demain », affirme Sylvain Roy.

« On récolte les peuplements qui sont soit carrément dévastés, soit en voie de mortalité et, ceux aussi qui sont vulnérables, parce que la tordeuse attaque les pépinières matures et surmatures ».

La tordeuse des bourgeons de l’épinette se nourrit principalement du sapin, ce qui la rend d’autant plus nuisible en Gaspésie. « Les usines en Gaspésie, c’est des usines de résineux. Donc, on ne peut pas se permettre de perdre l’approvisionnement ».

D’ailleurs, le premier arrosage de l’insecticide biologique BT devrait être fait cette année par la Société de protection des forêts contre les insectes et maladies. Un insecticide qui permettra de tuer les larves et de protéger les plantations en milieu de vie.