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Tir au poignet : Le Nouveau-Brunswick entre dans la cour des grands

Publié le 20 février 2020 à 14:02, modifié le 20 février 2020 à 14:02

Par: CIMTCHAU

La municipalité de Saint-Léolin accueillera finalement le premier tournoi provincial de tir au poignet. Après plusieurs années d’absence, les amateurs de ce sport sont fins près à représenter le Nouveau-Brunswick au championnat national.

À pareille date l’année dernière, il était difficile pour les compétiteurs de tir au poignet de rayonner à l’intérieur de la province. Aujourd’hui, ils sont près d’une quarantaine à se rencontrer chaque semaine et le talent est au rendez-vous.

Tout est parti d’une idée et d’un garage, l’année dernière, Andy Arseneault et Michel Thériault ont créé le Acadian Arms. Ils se réjouissent tous deux de l’intérêt de la population et du talent des nouveaux amateurs. « Toutes les semaines, on est trois-quatre de plus, le monde revient. On a vraiment du bon potentiel pour du monde qui commence juste. D’après moi, on va venir vraiment bon. »

« Y’a des espoirs canadiens avec nous autres ici aujourd’hui, ça ne parait pas là, mais y’a des bons jeunes ici, ça pousse. Je suis très impressionné de la qualité et de la force de ces jeunes-là. » renchérit son oncle Michel.

Le tir au poignet n’est plus ce qu’il était dans les années 1980. Les compétitions sont désormais réglementées pour éviter les blessures et les stratégies sont de mises.

M. Thériault, nous mentionne que le tir au poignet compétitif est tout aussi mental que physique : « C’est 40 % de technique, 40 % de force et 20 % de stratégie. Donc ce n’est pas juste la force, y’a des hommes très très forts ici qui se font battre par des plus petits ou des techniciens. »

En plus d’être le président de l’Association de Tir au poignet du Nouveau-Brunswick, Luc Fortin est un arbitre accrédité. Il nous explique comment ce sport est devenu ce qu’il est aujourd’hui : « Le sport a évolué, puis avec les fédérations, avec les associations, on veut tenter de retirer le sport des bars et de démontrer que le sport peut être un sport professionnel. »

Pour lui, le rayonnement du sport ne s’arrête pas à la tenue du tournoi provincial. Des démarches sont déjà enclenchées pour accueillir le championnat national en 2022 et le Mondial en 2025. Des retombées économiques incomparables pour la région. « Juste à la ville d’Ottawa, ça l’a remporté 1,8 million de dollars de profit. »,

Jamie Leblanc, le vice-président de l’ATPNB, abonde dans le même sens :  « N’importe quelle ville qu’on va choisir va être intéressée d’avoir de la publicité comme ça. »

Si le rêve est ambitieux, la réalisation, elle, se fera un pas à la fois. Les organisateurs sont toutefois confiants, alors qu’une centaine de personnes ont manifesté leur désir de participer aux provinciaux.

Si l’événement est un succès, M. Fortin entrevoit positivement les prochaines étapes à franchir : « C’est la première étape, c’est établir nos provinciales. Une fois qu’on établit notre fondation avec les provinciaux, on peut avancer. »

Pour la première fois depuis 2008 aura lieu un tournoi provincial de tir au poignet au Nouveau-Brunswick. Petits et grands sont d’ailleurs attendus ici même, à Saint-Léolin  le 25 avril prochain.