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Fermeture caisses UNI | Grande-Anse et Saint-Léolin font pression

Publié le 19 août 2020 à 18:40, modifié le 19 août 2020 à 18:40

Par: CIMTCHAU

Les municipalités de Grande-Anse et de Saint-Léolin serrent la vis à UNI coopérative financière, en espérant la réouverture de leur caisse populaire. Les conseillers ont adopté à l’unanimité deux motions, forçant l’institution à retourner à la table des négociations.

C’est dans le cadre d’une réunion extraordinaire mardi soir que Grande-Anse et Saint-Léolin ont décidé d’envoyer une résolution à l’Agence de la consommation en matière financière du Canada.

«Cette résolution-là va demander à l’Agence de s’impliquer dans le dossier afin d’exiger qu’UNI convoque une réunion publique pour traiter de la fermeture», explique le maire de Grande-Anse, Gilles Thériault.

La seconde résolution est la suivante : advenant la décision d’UNI de fermer son point de services à Grande-Anse définitivement, le village sera autorisé à convoiter les services d’autres banques dans la région.

«On a des placements de 600 mille dollars qui sont gérés par UNI, on veut maintenir cette complicité-là avec UNI, mais il va falloir qu’ils révisent leur décision», ajoute-t-il.

Une pétition a aussi été lancée, s’opposant à la fermeture de la caisse. «À l’intérieur d’une semaine et demie, au-dessus de mille signataires ont signé la pétition qui sera annexée à notre pétition qui va être envoyée à UNI.»

Les municipalités sont déçues de ne pas avoir été consultées au préalable par UNI. Le maire de Saint-Léolin soutient que la coopérative financière est redevable à ses membres.

«C’est grâce à nous autres si ça a marché. Grande-Anse a été une des premières caisses qui a été ouverte», lance le maire de Saint-Léolin, Guy Bertin.

Sans s’avancer sur un éventuel retour de services au terme de négociations, la coopérative financière se montre ouverte.

«Je pense qu’on veut trouver des solutions. On ne peut pas travailler avec le statu quo. Ça veut dire qu’il y a des changements qu’il faut apporter comme qu’institution», affirme le chef de la direction d’UNI, Robert Moreau. «J’ai vu aussi des gens qui ne voulait pas nécessairement toujours procéder à un changement, mais une fois qu’il l’on fait, ils ne retourneraient pas en arrière.»

Le maire de Grande-Anse estime que la coopérative est de bonne fois. Pour lui, UNI est d’abord et avant tout un service essentiel.