Il est l’un des 21 députés de la province a avoir a adopté un toutou, un toutou qu’il laissera à la vue de tous, dans ses bureaux, pour se rappeler que la protection des enfants vulnérables, négligé ou victime d’abus ou de violence est un combat permanent.

L’APTS soutient que les intervenants du réseau québécois de la protection de la jeunesse ont peine à remplir leurs tâches par manque de ressource et d’appui. Selon eux, il y aurait un manque à gagner d’au moins 270 M$ pour assurer le bon fonctionnement des services.

« On n’a pas inventé la lumière électrique en modernisant la chandelle. Donc, dans le cas de la DPJ, il y a peut-être une réflexion fondamentale à faire sur les capacités opérationnelles de ceux qui sont sur le terrain et qui vivent des situations tragiques et qui doivent agir et réagir rapidement. Mais avec un support de gens d’expérience qui vont les conforter et leur donner les coudées franches pour protéger les enfants », explique le député de Bonaventure, Sylvain Roy.

Selon les plus récentes statistiques de l’observatoire des tout-petits, en Gaspésie et aux Îles, il y a eu une hausse de 66% des signalements à la DPJ entre 2007-2008 et 2015-2016. Ce qui veut dire qu’un enfant de 0 à 5 ans sur dix a eu recours à la protection de la jeunesse durant cette période de temps.