Au Parc des chutes, trois personnes sont électrocutées. En tentant de joindre les secours, un témoin tombe à l’eau et se blesse à une cheville, un reçoit une branche dans l’œil et un autre subit un malaise cardiaque.

À 18h, un appel d’urgence est logé à Airmedic, 30 minutes plus tard l’hélicoptère atterrit pour secourir une des victimes.

Au centre-ville de Rivière-du-Loup, on se prépare à accueillir l’hélicoptère. La rue Saint-Pierre est barrée, l’appareil survole la ville, puis atterri sur le terrain de football.

C’est là que se fait le transfert du patient. Les apprentis paramédics le prennent en charge pour l’amener à l’hôpital où les étudiants en soins infirmiers l’attendent.

«Je savais que l’hélicoptère allait être là mais je ne pensais pas que ça allait être moi qui allait intervenir! C’est malade!», s’est exclamée une étudiante à la fin de l’exercice. «C’est toute une expérience pour eux parce que c’est vraiment comme un premier quart de travail, indique Katie Duhamel, enseignante en Soins préhospitaliers d’urgence. Ce qu’ils apprennent depuis trois ans, ils le mettent en pratique.»

S’il s’agit d’un premier contact avec le métier pour les étudiants, l’exercice est autant bénéfique pour l’équipe d’Airmedic, comme le souligne le chef-pilote Nicolas Duval: «La raison d’être ici c’est vraiment de montrer nos capacités opérationnelles de voler de nuit et venir au secours des gens en tout temps si la météo le permet bien sûr.» Josiane Arsenault est infirmière conseillère clinique chez Airmedic: «Ça nous aide aussi à tisser des liens avec les intervenants de différents milieux. On sait aussi que ces étudiants-là on va les côtoyer comme professionnels sur la route et sur le terrain.»

Une multitude d’autres scénarios étaient proposés aux étudiants au cours de cette soirée dont ils se souviendront longtemps.