Simon Turcot est reconnu comme un entraîneur émotif, mais cela fait partie de sa personnalité. L’homme de 44 ans ne s’emporte pas sans raison. Il le fait dans le but de calmer ou d’envoyer un message à ses joueurs avec lesquels il se dit très proche.

«Contrôler ses émotions, c’est plus facile à dire qu’à faire. Il y arrive des situations que je peux m’emporter un petit peu. Ce que je demande aux gars, je leur demande de travailler et être intense tout en jouant avec émotions. Il faut que je fasse la même chose, je ne peux pas des choses à mes joueurs sans faire la même chose», a expliqué le pilote des 3L.

Simon Turcot prône la communication et le respect envers ses troupes. Il se comporte avec ses joueurs de la même manière qu’il voudrait être traité.

«Je suis un membre à part entière de cette équipe-là. Si jamais il y arrive quelque chose et qu’il faut que j’y aille, je vais y aller avec eux-autres c’est sûr et certain. Je leur demande de faire face à la musique en équipe, je vais embarquer dans le tas», a ajouté Turcot.

Le rôle d’entraîneur-chef vient avec son lot de stress, mais le pilote des 3L carbure à cette émotion.

«Chaque être humain doit lâcher son fou, son stress ou sa passion quelque part. Moi je le fais avec le hockey. Ce qui fait que dans mon travail ou dans mes relations familiales avec ma famille c’est autre chose. Quand j’arrive ici c’est autre chose. La journée que je ne serai plus stressé, puis que je n’aurai plus d’émotions à être entraîneur, je m’en aller chez nous», a conclu Simon Turcot.