Lisa St-Onge, originaire du Lac Baker, a travaillé dans les Forces armées canadiennes. Lors de sa carrière, elle a vécu des évènements difficiles, qui lui ont laissé des séquelles psychologiques.  «On s’est fait bombardé pas par des bazookas, mais par des missiles fait que j’en ai vu de toutes les couleurs ça n’a pas été facile fait que je suis restée avec ça· »

Pour l’aider à faire face à ce stress post-traumatique, elle a suivi une thérapie et elle est accompagnée de ses deux chiens de services, Rusty et Teddy. Elle ne peut se séparer d’eux pour réduire son anxiété, surtout quand elle doit affronter le monde extérieur. «J’ai de la misère avec beaucoup de monde.  Je fais juste un câlin à mon chien que je tiens puis je le flatte moi j’amène mon battement de cœur au sien et ça me calme »

Toutefois, l’ancienne militaire s’est déjà vu refuser l’accès pour entrer à certains endroits. La raison : ses bêtes n’étaient pas les bienvenues. «Je lui ai donné toutes les preuves, mais elle a dit non elle a dit je ne te sers pas faut que tu t’en ailles »

«Le propriétaire me dit non les clients n’aiment pas ça il faut que je choisisse entre toi et les clients »

Pourtant, la loi stipule bien qu’une personne vivant avec des traumatismes peut se rendre où elle le souhaite avec un chien d’assistance. « S’il vous plaît, laissez-nous le droit, c’est nos droits avec les droits de la personne de rentrer avec un chien » «Toute place publique, le maître et le chien ont le droit de rentrer  »

Lisa St-Onge souhaite pouvoir accéder à tous lieux publics avec ses chiens, sans crainte de se faire chasser injustement. « Ça vient me chercher parce que Bon Dieu je veux juste sortir aller manger au restaurant · » «Il n’y a pas de raison pour ça il ne devrait pas y avoir un stress là, mais moi je retrouve chez nous avec l’anxiété, je suis qui là moi ? »