« Dans un petit milieu comme le nôtre à Saint-Siméon, on n’a jamais connu ce genre de campagne là », estime le maire sortant.

Après 12 ans comme maire, Sylvain Tremblay doit défendre son bilan face au candidat Martin Cauvier. L’ex conseiller politique l’accuse notamment d’avoir manqué de transparence.

« En matière de représentativité des citoyens, ils ont le droit à la parole. Il y a des gens qui se font rabrouer à la municipalité, au conseil municipal. Des gens qui sont interdit d’y aller même par lettre légale », explique l’homme qui dit s’être lancé puisque des citoyens demandaient une opposition.

Sylvain Tremblay balaie du revers de la main toutes les accusations de son opposant.

« Je trouve ça triste, je pense qu’il faut se ramener sur une campagne d’idées et de solutions et des solutions qui sont durables et aussi réalistes », croit-t-il.

Martin Cauvier ne s’arrête pas là, dans son document présentant ses engagements, le charlevoisien d’adoption depuis 8 ans dit que le candidat sortant est un « vantard » et que la mairie est « une insulte à notre intelligence ».

« Je suis un peu inquiet de l’après quel que soit le résultat, parce qu’on vit dans une petite communauté. Nos enfants vont tous à la même école, on est dans les mêmes épiceries, dépanneurs et on se rencontre dans les activités bénévoles. J’espère qu’on va baisser le ton », s’exprime M. Tremblay.

« Moi, je pense que je ne mène pas une campagne agressive. En politique, si on n’est pas capable de temps en temps de faire un peu de boxe, on peut aller là sur la place publique. Le candidat sortant à la peau très mince et je crois qu’il est assez fragile », se défend Martin Cauvier.

Mais au-delà de la guerre des mots, quelles sont leurs idées ?

« Tenir ici également des appartements, condos pour nos aînés qui ont le moyen de toute façon de les payer que ce soit à Baie-Saint-Paul ou à La Malbaie. Ces gens-là ne demandent qu’à rester ici et j’ai déjà entamé des processus de disque avec deux investisseurs de la région de Charlevoix », propose M. Cauvier.

« Le prochain mandat, je vais travailler au démarchage,  je veux que les investisseurs maintenant qu’on a mis la cabane droite, on va dire ça de cette façon-là, je veux que les investisseurs viennent ici », dit Sylvain Tremblay.

Malgré leur divergence, les deux hommes invitent les citoyens à se rendre aux urnes le 7 novembre prochain.