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Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup ne perdra pas sa classe de troisième secondaire

Publié le 28 avril 2022 à 16:00, modifié le 29 avril 2022 à 10:19

Par: CIMTCHAU

Revirement de situation inespéré à Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup. Le 3e secondaire reste en place, pour le moment. Le Centre de services scolaires a confirmé hier soir qu’il accorde un sursis de deux ans.

Toute la communauté de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup pousse un soupir de soulagement aujourd’hui. Leur volonté a été entendue : la classe de troisième secondaire demeure à L’École des Vieux-Moulins: « On a vu la municipalité organiser une rencontre avec ses citoyens, être à la recherche de solution solutions, la MRC a également donné son appui. Donc, c’est une approche gagnante pour tout le monde. », a mentionné Antoine Déry, Directeur général du centre de services scolaires Kamouraska-Rivière-du-Loup.

Des classes à double niveau seront implantées au secondaire. Il sera également question de périodes supplémentaires en mathématique et en français pour mieux soutenir les étudiants.

Cela dit, les inscriptions devraient aller bon train pour les années à venir puisqu’à la suite de l’annonce, des parents de de Saint-Cyrien, Saint-Honoré et de Saint-Clément ont communiqué avec la municipalité afin de possiblement y envoyer leurs enfants. L’école développe actuellement un volet équestre et désir mettre plus d’accent sur des volets sportifs très prochainement: « Il y a des parents qui disaient que leurs enfants gisaient, dansaient dans le salon suite à l’annonce. Ils étaient heureux, ça criaient, ça sautait, ce sont de beaux moments. C’est l’fun!», a mentionné avec émotions la mairesse de la municipalité, Josée Ouellet.

Depuis le 28 mars, la municipalité se mobilise afin d’obtenir un sursis d’un an. Le centre de service scolaire leur accorde finalement jusqu’en décembre 2023, avant que la décision soit effective: « En fait c’est inespéré d’avoir un 24 mois pour nous permettre de bien faire les choses, de bien recamper, de permettre de mettre l’école en avant-plan. Et de trouver des solutions pour maintenant ce service-là, à long terme, on ne veut pas se retrouver à la même place dans cinq ans. », s’est exclamé madame Ouellet.

Selon la présidente du syndicat de l’enseignement du Grand Portage, le service de proximité était essentiel à la communauté:« Pour le bien de la communauté c’était peut-être mieux d’attendre aussi. Parce qu’on le sait actuellement, les petites municipalités c’est la dévitalisation de ces milieux-là et je ne pense pas que ça aurait aidé. », a mentionné Natacha Blanchet.

La crainte que le combat soit perdu d’avance en inquiétait plusieurs, dont le syndicat de l’enseignement du Grand-Portage: « Je me disais, bof, à quoi ça sert, il faut le faire, on va se battre, il faut le faire, il faut y aller et il faut le défendre, mais je n’étais pas trop positive. Mais en tout cas, je suis très contente que le centre de services, que le conseil d’administration ait entendu et lu les avis écrits envoyés. », a ajouté Natacha Blanchet.

Maintenant, la communauté devra faire ses preuves: « La municipalité va être, avec son comité de sauvegarde, à la recherche de nouveaux élèves, peut-être dans les environs, dans le voisinage, mais je pense aussi une opération de séduction auprès de sa propre population. Faire réaliser aux gens que leur école de quartier, c’est une belle école, c’est une belle infrastructure, il y a de bons services. », a lancé monsieur Déry.

La mairesse est particulièrement émue de voir une telle solidarité: « Je te dirais que depuis cinq ans on travaille fort sur le sentiment d’appartenance de nos jeunes à la municipalité et ça a porté fruit aujourd’hui. », a mentionné madame Ouellet.