Le quotidien des citoyens de la municipalité est chamboulé depuis le 20 août date ou des analyses ont démontré la présence de la bactérie E.Coli dans le réseau d’aqueduc.

Le hic, c’est que la municipalité n’arrive pas à localiser la source du problème qui touche 215 habitations, depuis le 20 août.

« C’est un puit, ça ne vient pas de l’extérieur de la terre (…) J’espère qu’on ne s’alarme pas pour rien, mais je ne suis pas vraiment optimiste » ,fait part Marie-Louis Bourdages, le maire du village.

La ville de Bonaventure a été appelée en renfort. « Les petites paroisses, on a pas toutes les ingénieurs et les compétences. Bonaventure a des compétences, ils ont vécu déjà ça(…) Ils se sont engagés hier à faire le suivi à faire les études spéciales » , indique monsieur Bourdages.

Si aucune solution rapide n’est trouvée pour mettre fin à la bactérie, le village de moins de 500 habitants n’aura d’autre choix que de chlorer son système d’eau potable. Un investissement de près de 2 millions de dollars.

« Ça va prendre de l’aide financière (…) Mais j’espère de tout cœur qu’on va trouver d’où vient la bactérie. On vient de vivre quelque chose qu’on n’a jamais vécu et ça fait mal » expose-t-il.

Il pourrait s’écouler un an avant de voir le projet être complété.