Le congrès annuel permet aux enseignants du primaire et du secondaire de se rencontrer pour la rentrée des classes.

« De pouvoir aller piger dans toutes sortes de ressources c’est vraiment quelque chose d’important parce que ça me donne le coup d’envoi pour partir l’année scolaire du bon pied », explique l’enseignante de la polyvalente Louis Mailloux de Caraquet, Akémi Takatsuka.

Cette année encore, le manque de personnel enseignant est criant. Le système n’aura d’autres choix que de faire appel à des suppléants. Les enseignants sont tout de même confiants et discutent de plusieurs solutions pour garantir la meilleure éducation des élèves.

« Dans le passé pour nous, c’est certain que ça a causé certaines problématiques ou il y a eu des instances et enseignants qui n’étaient pas remplacés. Mais, on s’assurerait quand même qu’il y avait un adulte qui était là pour la sécurité de nos élèves parce qu’on veut pouvoir les mettre au premier plan », raconte l’enseignante à école Marie Esther de Shippagan, Monique Arsenault.

De plus, l’Association des enseignants francophones espère que le recrutement et la rétention de la main-d’œuvre seront meilleurs avec l’entente de principe qui est en cours d’aboutissement.

« On a eu une fin d’année plutôt mouvementée en raison de la campagne de mobilisation des citrons. Cet automne s’annonce différemment, les enseignants sont de retour à l’école, ils sont en train de voir quelle est leur charge de travail pour l’année et pour l’accueil des élèves qui se fera mardi prochain », mentionne la présidente l’Association des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick, Stéphanie Babineau.

Malgré tous les enseignants prévoient des ajustements à faire en cours d’année et plusieurs pistes de solutions comme une meilleure intégration de la technologie est envisageable.

« Il n’y a aucune année qui se ressemble. Nos élèves changent tous les ans, il faut s’ajuster et s’adapter. Il n’y a pas de meilleur métier si on n’aime pas la routine parce qu’on n’en a pas tout change constamment et c’est la beauté de notre profession », ajoute l’enseignante, Akémi Takatsuka.

La rentrée scolaire 2023-2024 débute mardi prochain. Et déjà les enseignants se disent d’attaque.