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Chasse à l’orignal : 5 jours à revoir ?

Publié le 2 octobre 2023 à 14:01, modifié le 2 octobre 2023 à 14:01

Par: Félix Côté

Les cinq jours de chasse à l’orignal sont déjà terminés au Nouveau-Brunswick, et l’heure est au premier bilan…

Plusieurs tactiques sont utilisées pour prévoir une bonne chasse à l’orignal. Parfumer, l’attirer à l’aide du son ambiant, le provoquer pendant les cinq jours qui leur sont alloués, les chasseurs y mettent tous les efforts. Mais en réalité, c’est la préparation du terrain qui demande beaucoup de temps.

« La période de chasse ce n’est pas seulement cinq jours. Au printemps on commence à préparer sa recherche et trouver son terrain. Les dépenses, ce n’est pas seulement pour cinq jours. Avant de partir à la chasse, on a des milliers de dollars dépensés », mentionne le chasseur Stéphane Rischardson.

Les conditions météo sont aussi un facteur important à la réussite de la chasse. Le temps chaud des cinq derniers jours n’aura pas joué en faveur des chasseurs.

« Cette année c’était de la tactique la chasse. Tu n’arrêtes pas à un barrage de castors et les orignaux sont là. Parce que de l’eau cette année il y en avait partout. Mais en ce moment avec les chaleurs qu’on a, ce n’est pas préférable pour l’orignal », explique le chasseur.

La communauté sportive se questionne sur comment mieux encadrer la chasse à l’orignal, et si la province ne devrait pas réévaluer l’encadrement et la gestion de la ressource.

« Est-ce que c’est assez long? Les gens te répondraient probablement que non. Est-ce que la population d’orignaux est en santé au Nouveau-Brunswick? Oui. Est-ce qu’il y aurait possibilité d’avoir plus long? Probablement », raconte le

président club chasse et pêche, grande rivière Tracadie et membre exécutif de la  FFFNB, Mathieu Allard.

Les chasseurs se demandent même si la période de reproduction n’est pas en train d’être retardée. Difficile à évaluer, mais avec seulement cinq jours pour ramener le gibier, ils aimeraient en avoir la certitude.

« Ça ne se fera pas demain matin ni pour 2024 parce que pour passer de trois à cinq jours ça avait déjà pris pas mal de temps. Ça dépend du ministère, de la volonté des gens », précise le président club chasse et pêche, grande rivière Tracadie et membre exécutif de la FFFNB.

Par ailleurs, le manque de boucher dans la région pourrait faire en sorte que de grandes quantités de viande soient perdues.