« Aujourd’hui, l’objectif c’est qu’on brasse des affaires!  Ce n’est pas juste qu’on se regarde et on se trouve beau, c’est que l’on trouve les produits intéressants et que l’on veut les mettre au menu ou les mettre dans nos étagères dans les épiceries », explique la directrice générale de Gaspésie Gourmande, Johanne Michaud.

30 entreprises de production et de transformation ainsi qu’une trentaine d’acheteurs professionnels participaient à la première édition du salon commercial Rencontres marchandes Gaspésie Gourmande.

« On ne pensait pas avoir 120 personnes. Je pense que les gens avaient hâte après la pandémie de sortir et de rencontrer les gens, c’est peut-être ça qui a eu un effet », croit madame Michaud.

L’activité a été appréciée des producteurs et commerçants de la région. Ils ont pu en profiter pour promouvoir leurs produits.

« L’investissement est déjà rentabilisé avec tous les contacts que l’on s’est faits aujourd’hui », assure le propriétaire du bar à café Les Chèvres dansantes.

« Ça fait deux ans qu’on n’a plus de marchés, plus de dégustations, que nous sommes tous enfermés dans notre petit projet. Là, ça nous permet d’élargir nos horizons un peu plus », estime la propriétaire de Conserverie de la baie, Stéphanie Bédard.

« Belle opportunité, parce que je n’irais pas voir tous ces gens-là par moi-même. J’aime ça pouvoir les rencontrer ici », affirme la propriétaire de l’entreprise Les bergeries du Margot, Manon Lelièvre.

« C’est évident que l’on fait connaître nos produits encore, donc c’est très positif », renchérit Thierry Lafargue de la microbrasserie Le Malbord.

« C’est une journée de célébration un peu en attente de la saison touristique qui s’en vient », mentionne le propriétaire de la Distillerie des Marigots, Joseph St-Denis Boulanger.

Ce salon commercial était l’occasion parfaite pour les restaurateurs, épiciers et centres de la petite enfance (CPE) d’ajouter des articles de la Gaspésie dans leurs assiettes et tablettes.

« Découvrir de nouveaux produits, refaire des contacts aussi qui des fois peuvent s’effilocher », illustre le propriétaire de l’Auberge-restaurant Café acadien, Christophe Rapin.

« Ça nous permet de faire beaucoup de liens, de justement comprendre tout ce qui se passe en Gaspésie partout autour , ajoute la propriétaire du Shack à guédilles, Anna-Kim Fournier.

« Mettre l’accent sur les produits locaux, c’est notre désire en tant qu’entreprise », témoigne le directeur du Marché IGA Arbour-Leblanc, Daniel Babin.

« On est là pour ça, pour découvrir des produits, pour les faire découvrir à nos enfants », raconte la directrice du CPE P’tits coquillages, Jo-Annie Brotherton.

En plus des activités de réseautage, des démonstrations culinaires avaient lieu tout au long de la journée.

« On vient leur donner des idées, pas des conseils, des idées sur comment utiliser les produits gaspésiens », résume le chef cuisiner Yannick Ouellet.

Comme la première édition a été un succès, ce genre de rencontre est appelé à revenir dans les prochaines années.