C’est le cas des dentistes, centres commerciaux, instituts de soins et de beauté, salles de spectacles, hôtels et hébergements touristiques pour en nommer quelque-uns . Plusieurs se demandent quand ils pourront redémarrer la machine. Un vrai casse-tête financier pour de nombreux entrepreneurs qui ne possèdent pas une liquidité importante. « On a un petit peu d’aide du gouvernement, mais c’est très peu dans notre situation .On va voir s’il y a d’autres changements plus tard, mais je vais probablement emprunter » , explique le propriétaire du centre d’entraînement de Maria, Simon Allard. Ce dernier touche uniquement la Prestation canadienne d’urgence car son entreprise n’est pas éligible pour obtenir de l’aide financière de la part des gouvernements.

Les règles de distanciation sociale seront difficiles à respecter à certains endroits. Pour Guylaine Bujold, mieux vaut y aller graduellement que trop rapidement. «Présentement, je ne voudrais pas recommencer à travailler avec un stress ou une peur pour moi, pour mes clients et mon entourage. On se pose des questions, les coiffeurs et les coiffeuses, ont ne veut pas travailler avec des combinaisons d’astronaute, il va faire chaud cet été. Mais le retour au travail, on va prendre ça un jour à la fois » , explique la coiffeuse.

Les restaurants et les bars sont aussi dans le néant. « Je m’attendais à ça, mais il aurait pu en parler un petit peu des bars. Mais je m’y attendais, deux mètres dans un bar, il n’y a jamais personne qui va venir »,estime Sylvie Poirier. La propriétaire du bar l’Étape depuis 39 ans songe à transformer son établissement en microbrasserie avec une section hébergement dans les prochains mois.

Le plan de déconfinement se déploiera en six phases et se fera de manière graduelle jusqu’en juillet pour éviter que le Québec ne soit plongé dans une deuxième vague de COVID-19.