L’Association recherche et sauvetage au sol du Nord-Ouest doit faire l’acquisition de nouveaux équipements plus que nécessaires pour porter au secours aux personnes disparues. « Faire une recherche, pas de poste de commandement, on l’a vécu cet hiver, puis ce n’est pas évident on perd beaucoup de temps. Faut venir ici choisir l’équipement qu’on pense avoir besoin, se déplacer sur les lieux » explique Daniel Boucher, président de l’organisme.

L’Association a besoin notamment d’un nouveau poste de commandement : les sauveteurs ne veulent plus perdre de temps et agir plus rapidement sur les lieux de recherches. «Si on perd une heure puis on a un enfant qui est porté disparu dans une heure on ne sait pas où est ce qu’il va être.  Ce sont ces choses-là qu’on veut éviter»  poursuit Daniel Boucher.

Avec leur équipement actuel : les batteries et les défibrillateurs, les 32 bénévoles ne sont pas en mesure d’accomplir pleinement leurs tâches. « On a au cours des années des équipements qui sont désuets. Tout de suite, nos batteries sont finies, il faut qu’on soit obligé d’arriver sur une scène on est obligé d’utiliser ça, mais on ne peut pas faut y aller à la bonne franquette là» ajoute t-il.

Pour assurer l’existence de l’organisme, ils tentent de financer eux-mêmes le matériel et les formations nécessaires. «Tu payes pour faire du bénévolat pour rendre service à quelqu’un d’autre. En décollant il y a un investissement minimum.»

Présentement, le gouvernement provincial accorde 2500 dollars par année : une somme insuffisante qui couvre en partie seulement les dépenses. «Les gens voient ça comme un service offert à la population puis ils trouvent que c’est le gouvernement qui devrait financer ces équipements-là» explique le président.

L’Association a donc lancé une campagne de sociofinancement. Elle souhaite récolter 200 000 dollars, pour optimiser ses opérations le plus vite possible.