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Rassemblements illégaux à Noël : dénoncer ou pas ses voisins

Publié le 24 décembre 2020 à 17:17, modifié le 24 décembre 2020 à 21:54

Par: David-Alexandre Vincent

Alors que les grands rassemblements sont interdits en zone rouge, plusieurs citoyens feront tout de même fi des règles ce soir et demain. Les citoyens de la Baie-des-Chaleurs ne sont pas prêts pour autant à dénoncer ceux qui organiseront des rassemblements illégaux.

Un noël en zone rouge, impossible de se rassembler, du moins en théorie. Alors que plusieurs ont tout de même choisi de partager un repas en famille ou entre amis pour la fête de Noël, les citoyens dénonceront-ils les fautifs ? Les gens rencontrés sont unanimes.

« Bien je ne penserais pas trop regarder pour ça, je vais faire mes affaires. »

« Ça donne quoi. Moi j’ai de bons voisins et je n’ai pas de trouble avec ça. »

« Non, j’ai pas envie de dénoncer mes voisins. »

Sans parler de dénonciations, certains ont tout simplement confiance que les règles seront respectées.

« J’ai confiance en toute mes voisins. »

« Je sais qu’ils sont assez responsables qu’il y aura personne chez eux. »

« Je crois que les Gaspésiens on a une bonne logique donc je considère que tout le monde devrait agir intelligemment. »

De son côté, la santé publique espère aussi que la population n’aura pas besoin d’en arriver la. Elle préconise plutôt une bonne discussion entre voisins.

« Je pense plutôt qu’il faut rappeler les bonnes consignes, et les contraintes aux gens le plus possible et leur expliquer pourquoi on ne doit pas se rassembler, je pense que c’est la bonne attitude à prendre », relate Yv Bonnier Viger, direction régional de la Santé publique de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

Malgré la réticence à dénoncer, la Sûreté du Québec confirme qu’elle reçoit bel et bien des appels en lien avec la COVID-19.

« Bien sûr si des gens refusent catégoriquement, bien évidemment les lois doivent être respectées et on peut toujours recourir aux forces policières pour demander le respect de la loi », concède le Dr Bonnier Viger.

Alors que la Gaspésie enregistre peu de cas de coronavirus ces derniers jours, la santé publique lance un appel à la prudence.

« Faut se rappeler que quand on prend une chance, c’est qu’on prend des chances que quelqu’un attrape la maladie, et décède avant d’avoir le vaccin par exemple », dit le directeur de la Santé publique.

Le non-respect des règles sanitaires peut entrainer des amendes entre 1 500 et 6 000 dollars.