L’Institut national de la recherche scientifique (INRS) a choisi Charlevoix pour devenir son prochain laboratoire.

« Et ça, c’est très innovateur. Je demandais à M. Giraldeau tout à l’heure si ça existait ailleurs. Nous sommes encore une fois les premiers. », indique avec fierté, la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann.

La mission de ce futur centre ; Comprendre afin d’améliorer la vie des citoyens en régions rurales.

« Au Québec, un nombre important de citoyens québécois vivent en région et vivent des problèmes. Exemple, des solutions à l’assainissement des eaux à Baie-Saint-Paul ne peuvent pas être les mêmes que celles qui ont été pensées à Trois-Rivières ou à Montréal », explique Luc-Alain Giraldeau, directeur général à l’INRS.

Une somme de 1 M$ est investie pour réaliser une étude d’opportunité, qui mènera éventuellement à un centre d’accueil pour les chercheurs.

« Par la suite, il y a 800 000$ en plus du 1M$ qu’on a annoncé. Ce 800 000 $ est récurrent ce qui permet à l’INRS  de partir avec un noyau de 4 professeurs qu’ils pourront engager », mentionne la députée de la CAQ, Émilie Foster.

D’ailleurs, celle-ci est fière de laisser ce legs. Elle croit qu’un tel projet va faire rayonner Charlevoix.

« Ça va être exponentiel, ça va croître rapidement parce qu’ à mesure qu’on augmente le nombre de professeurs quand on implante les bureaux aussi officiellement, mais ça amène des emplois donc c’est une fierté pour moi », ajoute Mme. Foster qui a récemment choisi de quitter la vie politique pour la recherche.

Les autres élus de la région sont tout autant enchantés.

« En fait, je trouve ça extraordinaire pour l’attractivité, pour les connaissances et pour l’enseignement donc je suis très heureuse de cette annonce aujourd’hui », réagit Claudette Simard, mairesse de Saint-Urbain.

« Je pense que c’est un bon exemple de la ruralité parce que c’est un territoire qui est tellement étendu », juge Odile Comeau, préfète de la MRC de Charlevoix-Est.

« Même si le projet est embryonnaire, on est déjà emballé de collaborer à ce projet porteur », estime le maire de Baie-Saint-Paul, Michael Pilote.

À quel endroit se situera ce nouveau centre à Baie-Saint-Paul ? L’INRS rendra sa décision à la suite de l’étude d’opportunité qui sera à terme dans 1 an.