Ce projet pilote a demandé l’élaboration d’une politique exhaustive afin de répondre aux préoccupations sur l’atteinte à la vie privée et la confidentialité. Cette politique permet aussi de préciser les types d’interventions pendant lesquels les policiers utiliseront les caméras corporelles.

« Les caméras corporelles seront en fonction en tout temps, mais ce sera au policier de déterminer le moment opportun pour débuter l’enregistrement, » explique le chef de police Steve Robinson. « Un signal sonore et des lumières clignotantes permettront aux policiers et aux membres du public de savoir que l’appareil enregistre l’intervention. Il s’agit d’un outil complémentaire dans le cadre du maintien de l’ordre. Ça apporte une perspective différente sur ce qui s’est passé, ce que le policier a vu et entendu, » ajoute-t-il.

Depuis plusieurs années, la Force policière d’Edmundston possède un système de caméra et de microphones dans les voitures de police. Les policiers sont donc déjà familiers avec l’enregistrement de leurs interventions.

« À la suite de ce projet pilote, nous serons en mesure de prendre une décision éclairée à savoir si nos membres devraient porter ce type de caméra corporelle ou non, » de conclure le chef Robinson.

À noter que certains corps de police de la province ont déjà adopté les caméras corporelles comme outils de travail.