Mélanie Ouellet, enseignante à l’école des Parchemins, partage son enthousiasme quant aux résultats obtenus : « Nous avons attiré une belle clientèle. » Le projet C-Fier est également salué par Nancy Couture, directrice générale du Centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, qui souligne son impact positif sur le nombre d’inscriptions : « Nous allons chercher entre huit et dix élèves d’autres écoles pour permettre de faire vivre ce projet-là. C’est un grand succès. »

Malgré ces réussites, des préoccupations persistent, notamment concernant certaines futures cohortes d’élèves. Mélanie Ouellet exprime ses inquiétudes : « Il y a certaines cohortes qui sont beaucoup plus petites. En première et deuxième année, nous avons des groupes de deux, trois élèves… On commence à s’inquiéter. »

Néanmoins, le Centre de services scolaire reste confiant quant à l’avenir de l’école primaire de Saint-Elzéar. Nancy Couture affirme que dans leur perspective pour les cinq prochaines années, il n’y a pas d’inquiétude.

De plus, les avantages des petites écoles, tels qu’une approche plus personnalisée, sont mis de l’avant par Mélanie Ouellet : « À dix élèves, on a vraiment le temps de s’asseoir avec chacun d’eux. On les connaît bien. Presque autant que nos propres enfants! »

Le personnel éducatif s’efforce continuellement d’innover, malgré des ressources limitées, comme le souligne Mélanie Ouellet : « Chaque année, on essaie de s’améliorer et d’apporter du nouveau avec des petits budgets. Parfois, ce n’est pas toujours l’argent, mais les grandes idées qui font bouger les choses. »

Heureusement, le soutien indéfectible de la municipalité assure la pérennité du programme. Le maire, Réjean Deschênes, déclare : « C’est beau de voir les érablières couler, les éoliennes tourner, il y a de l’argent qui rentre, mais c’est encore bien plus merveilleux s’il y a une école au centre du village! »