L’organisation estime que des femmes enceintes, des citoyens qui purgent des peines de moins de trois mois ou encore des personnes âgées de plus de 60 ans, et qui ne représentent pas de risque pour la population, devraient être retirés de l’établissement.

Une partie de la population carcérale est en attente d’un procès ou n’a tout simplement pas l’argent pour payer sa caution.

Alors que la prison de New Carlisle est vétuste et que le respect des mesures sanitaires est difficile, libérer des détenus est la solution, d’après la ligue.

« En fait, de libérer certains détenus ou de réduire la population carcérale, c’est la seule façon de pouvoir être capable de contrôler la propagation de la COVID-19 à l’intérieur des murs de la prison, autant les détenus que le personnel carcéral. Dans un contexte où les établissements sont souvent surpeuplés, c’est difficile de respecter les mesures de distanciation sociale », explique Ève-Marie Lacasse, coordonnatrice de la Ligue des droits et libertés.