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Pénurie de main-d’oeuvre : L’usine Résolu de Clermont innove

Publié le 9 septembre 2021 à 17:38, modifié le 9 septembre 2021 à 17:38

Par: Jérôme Gagnon

Former des étudiants directement en usine. C’est ce que Produits forestiers Résolu de Clermont a expérimenté, en collaborant avec le Cégep de Lévis. Quatre nouveaux employés, natifs de Charlevoix, sont maintenant électriciens pour la papetière.

La pénurie de main-d’œuvre est sur toutes les lèvres. L’usine de Produits forestiers Résolu de Clermont a décidé de prendre les choses en main.

« Le rôle du Cégep, c’est développer de la main-d’œuvre compétente pour les entreprises puis nous c’est de les engager, alors on a trouvé un commun d’accord si on veut là », indique le directeur de l’usine, Jean-Pierre Bouchard.

Le Cégep de Lévis a permis à quatre étudiants de Charlevoix de réaliser leur AEC en Automatisation et instrumentation industrielles jumelant théorie en ligne et pratique à l’usine.

« À l’automne, la formation a commencé et là c’est 3 jours semaine de formation en ligne avec un professeur de Lévis , puis les 2 autres journées, ben là on faisait ce qu’on apprenait à l’école avec le professeur, on le mettait en pratique », raconte Pierre Pilote, employé ayant participé à l’initiative.

Pierre Pilote, Gabriel Desbiens, Samuel Claveau et William Harvey… ont reçu leur diplôme, en empruntant ce parcours particulier. Une décision qu’ils ne regrettent en rien.

« Tu sais dans le fond on faisait les 2, on étudiait, on allait sur le terrain voir comment ça fonctionnait je trouve que c’est un mixte idéal »,  dit Pierre Pilote.

« Avant je travaillais à Chicoutimi, mais j’étais loin de ma famille donc j’ai vu l’opportunité de venir à Résolu à Clermont ainsi j’ai pris l’opportunité pour venir travailler ici », mentionne William Harvey, heureux de sa décision.

Des membres du personnel ont été désignés pour accompagner les quatre étudiants.

« C’est de s’orienter dans l’usine parce que c’est une grosse usine. Il y a beaucoup d’équipements, je les apporte tranquillement vers du jumelage avec des employés puis ils les suivent dans le terrain sur les problèmes là c’est pas mal ça que je fais en premier » explique Samuel Bouchard, superviseur du département électrique et instrumentation.

Et la direction est satisfaite de ses nouveaux employés.

« Au niveau technique, c’est bon aussi ils font un très bon travail. Ils sont très consciencieux, puis ils sont plus à son plus à l’affût des nouvelles technologies », souligne Jean-Pierre Bouchard.

Le directeur général de l’usine compte prolonger l’association avec le Cégep de Lévis afin de régler le problème de main d’œuvre dans d’autres secteurs.