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Pédiatrie sociale Gaspésie sud : 172 mille dollars pour un nouveau centre

Publié le 21 février 2023 à 15:55, modifié le 22 février 2023 à 10:27

Par: Honorine Ngountchoup

La pédiatrie sociale permet d’offrir des soins de nature psycho-sociale, juridique et médicale aux personnes défavorisées, à même leur milieu de vie.

Le centre de pédiatrie sociale l’Accroche-cœur en Gaspésie Sud a reçu plus de 172 dollars qui serviront à l’implantation d’un nouveau centre à Pointe-à-la-Croix. On compte ouvrir les portes cet établissement en 2024.

« La pédiatrie sociale en communauté c’est placer les enfants de 0 à 18 ans au cœur de nos préoccupations à tous. C’est l’incarnation même du proverbe africain qui dit que ça prend un village pour élever un enfant. » lit Pénélope Garon, l’animatrice.

Le Centre de pédiatrie sociale Gaspésie Sud a reçu deux dons importants cumulant plus de 172 mille dollars de la part de la MRC d’Avignon et de Services Secours Baie-des-Chaleurs. Cet investissement lui permettra d’ouvrir un centre à Pointe-à-la-Croix. Il répondra à un besoin vital dans ce secteur de la MRC. On estime à 1500 le nombre d’enfants susceptibles de bénéficier de ces services.
« On a un indice de dévitalisation assez élevé surtout dans le secteur Pointe-à-la-Croix, Matapédia, les Plateaux. On connaît les difficultés de certaines familles donc l’accompagnement de ces familles-là sera assurément une plus-value. » souligne Nicole Lagacé, mairesse de Matapédia et préfète de la MRC d’Avignon.

Le choix du lieu ne s’est d’ailleurs pas fait au hasard.
« C’est un choix qui se fait avec la Fondation docteur Julien, qui lui regarde un petit peu là où sont les besoins les plus criants? Quelle communauté on peut desservir? Qui on peut aider? Il y a une question un petit peu de densité de population. » décrit Élise Martin, pédiatre et présidente du Centre de pédiatrie sociale en communauté Accroche-cœur.

Les difficultés vécues par certaines familles tirent la sonnette d’alarme. On dénote généralement les problèmes sociaux dans des milieux éducatifs.
« C’est sûr qu’on commence apparemment dans les écoles à voir les effets que les enfants ont dû subir à savoir tu sais, durant la pandémie les enfants étaient devant les écrans de télévision. Ils ne partageaient rien. Ils se rebellent contre les professeurs, ils se rebellent contre les amis : c’est terrible. C’est épouvantable. Il faut qu’il y ait un suivi autour de ça. » s’exclame Liette Babin, présidente du conseil d’administration de Services secours Baie-des-Chaleurs.

L’organisme qui se réjouit du montant reçu l’utilisera pour faire le démarrage du nouveau centre et engager du personnel. Une fois installé, il devra tout de même trouver les ressources financières pour assurer la viabilité et la continuité du service.