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Nouvelle usine à Squatec: Groupe Lebel baisse les bras

Publié le 6 décembre 2023 à 16:34, modifié le 6 décembre 2023 à 16:34

Par: Marie-Pier Roy

Les dirigeants du Groupe Lebel confirment qu’ils laissent tomber leur projet de construire une nouvelle usine sur un terrain boisé à Saint-Michel-du-Squatec. Une décision qui suscite la déception de la communauté.

Le président du Groupe Lebel l’a confirmé mardi : le projet de nouvelle usine de Squatec ne verra pas le jour. « Le projet de nouvelle usine, lui, est bel et bien mort », affirme le pdg Frédéric Lebel.

Après avoir essuyé le refus du ministère de l’Environnement en raison de zones humides dans le secteur, l’entreprise forestière a dû revoir ses projets.

« Le ministère nous a refusé l’accès au nouveau terrain qu’on avait acquis, donc on a décidé de faire la phase 1 sur le terrain actuel de l’usine de Squatec. », poursuit M. Lebel.

Le maire et le préfet de l’endroit préfèrent ne pas tirer de conclusions à propos du projet initial avant la rencontre avec le ministère prévue la semaine prochaine.

La communauté déçue

Une décision qui ne laisse pas la communauté indifférente. Un commerçant du coin aurait espéré connaître une hausse d’achalandage avec la construction d’une nouvelle usine. « Ça nous aurait emmené plus de clients. (…) Sur l’heure du dîner, les employés viennent chercher leur dîner ici. Ça, ça va continuer sûrement », se console Rénald Sénéchal, directeur de la COOP Squatec.

« Ça aurait apporté beaucoup de travail, on avait parlé de faire venir des travailleurs étrangers. Ça aurait été bien sur toute la ligne », fait remarquer une résidente.

D’autres projets en cours

Groupe Lebel possède toujours deux usines à Saint-Michel-du-Squatec. Des travaux sont effectués à l’une d’elle pour construire un centre de tri de haute technologie.

« Ce qu’ on voulait faire, c’était d’installer rapidement cet équipement là qui dort dans un entrepôt depuis 12 mois pour mieux comprendre ce qu’on va pouvoir faire avec cette technologie là, jusque où on va pouvoir aller. Et après ça on va réfléchir à quelle option est la meilleure option pour la phase 2 », explique M. Lebel.

L’entreprise se laisse un an de réflexion pour une éventuelle deuxième phase, qui impliquerait soit de concentrer la production dans l’usine rénovée et d’accueillir un projet plus petit sur l’autre site existant ou encore de maintenir les activités dans les deux usines.