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Nouveau-Brunswick : hausse de la fréquentation dans les banques alimentaires

Publié le 3 novembre 2023 à 17:00, modifié le 6 novembre 2023 à 10:37

Par: Mylene Thomas

Dans les banques alimentaires du Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick, on constate une augmentation de la fréquentation. Et les hausses vont continuer de se faire sentir à l’approche de l’hiver.

Plus que jamais, les banques alimentaires d’Edmundston et de Grand-Sault sont sollicitées, alors que l’inflation frappe de plein fouet.« L’augmentation est notable, c’est une augmentation de 30 % de notre clientèle. Sur deux ans c’est 60 % de nouveaux clients.» « Beaucoup plus qu’avant, d’habitude on avait peut-être de 1 à 4 clients de plus par mois maintenant on voit de 4 à 7 par semaine »

Une clientèle qui s’agrandit car de nombreuses familles n’arrivent plus à joindre les deux bouts. « À ça maintenant se rajoute des jeunes familles, des nouveaux arrivants.  On a des gens qui se présentent ici ça fait à peine 10 jours qui sont arrivés et demandent de l’aide alimentaire ».

« ¨Ça peut être des personnes âgées à la retraite, ça peut être des papas et maman qui travaillent tous les deux ils ne peuvent même pas fournir à la fin de la semaine juste payer les factures »

Les tables de denrées sont vides ici à l’atelier R.A.D.O d’Edmundston qui a aidé plus de 1000 personnes depuis janvier.« On n’a pas le choix de réduire de ce qu’on donne. Gérer les stocks étroitement pour être sûr de donner la bonne quantité aux bonnes personnes.»

Même si pour le moment les étagères sont remplies à Grand-Sault, les quantités données doivent être revues à la baisse. « Il faudra réduire un peu les quantités pour être capable de fournir tous nos clients, car j’ai quand même une base de données au-delà de 400 clients »

Et avec l’arrivée de l’hiver, les banques alimentaires s’attendent à accueillir encore plus de personnes.  «Ça va être plus difficile parce qu’avec l’hiver vont venir les factures d’électricité pour le chauffage ou pour l’huile. On va voir apparaître de nouvelles familles ».  « Avec  l’épicerie qui continue toujours à monter je figure que ça va venir un petit peu plus presse qu’on est »

La crainte maintenant, c’est de réussir à aider les gens dans le besoin sans manquer de denrées alimentaires.