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Atelier R.A.D.O : des irrégularités financières décelées dans l’organisme

Publié le 25 mars 2024 à 15:50, modifié le 25 mars 2024 à 15:50

Par: Mylene Thomas

L’Atelier R.A.D.O dans la région d’Edmundston traverse une crise. Les membres du conseil d’administration ont décelé il y a quelques mois des irrégularités financières dans les opérations de l’organisme.

Après un examen complet des livres, le conseil d’administration de l’Atelier R.A.D.O a découvert différentes irrégularités financières. Des créances avec plusieurs fournisseurs, des partenaires qui n’ont pas été payés, ou encore des marges et cartes de crédit au maximum. Le directeur général a été démis de ses fonctions.  « On s’est aperçu qu’il y avait des transactions qui n’avaient pas été autorisées par le conseil d’administration et on a trouvé des dépenses qui ressemblaient plus à des dépenses personnelles que des dépenses commerciales pour R.A.D.O » explique Michel Carrier, le porte-parole du conseil d’administration­.

Le conseil veut assurer la pérennité des services de l’organisme, surtout que la clientèle augmente de 20 % chaque année. « Le conseil d’administration présent travaille fortement à garder tous les services, on n’envisage pas de couper aucun service. C’est essentiel il y a une clientèle qui a vraiment besoin » ajoute Michel Carrier.  « L’organisme R.A.D.O a toujours été extrêmement important pour notre communauté. On le sait ils sont là pour venir en aide aux gens qui n’ont pas beaucoup à manger » selon Éric Marquis, le maire d’Edmundston. « On a besoin des services de R.A.D.O on espère de tout cœur qui vont se remettre sur pied rapidement » commente Francine Landry, députée de Madawaska-Les-Lacs-Edmundston.

D’ailleurs, la Ville d’Edmundston a doublé son don annuel de 25 000 dollars. Et des nouveaux bacs sécuritaires à vêtements ont été inaugurés aujourd’hui. « on n’avait pas le choix il fallait donner un autre montant de 25 000 dollars » poursuite le maire. « C’est un besoin criant au niveau de la population» estime Francine Landry. « On a eu un fournisseur qui lui a effacé une dette. On a aussi Foodbank Canada qui nous supporte fortement » révèle Michel Carrier.

L’organisme souhaite continuer à recevoir des dons, quels qu’ils soient, « en venant porter des effets à la friperie qui nous en les revendant nous permette d’acheter de la nourriture » indique le porte-parole.

Le conseil d’administration dit travailler avec les autorités policières pour qu’une enquête approfondie soit réalisée.