Le district scolaire francophone du Nord-Ouest est à la recherche d’enseignants. La pénurie se fait sentir et la situation préoccupe. «C’est criant tout de suite on a des besoins actuels. Notre district scolaire n’échappe pas à la réalité. Nos récentes statistiques sont assez inquiétantes  je vous l’avoue».

Le personnel au secondaire est vieillissant. Tout un casse-tête pour le DSFNO. «Dans les prochaines 10 ans, on s’attend à manquer, plus de 200 enseignants qui seront partis à la retraite. On a des gens qualifiés dans toutes nos salles de classe, mais on ne veut pas attendre que ce ne soit pas le cas.»

Les responsables simplifient donc les offres d’emplois pour attirer un plus grand nombre de candidats potentiels.  Le but : assurer la relève surtout dans ses écoles de Kedgwick, Saint-Quentin et Grand-Sault. «On est déjà très proactif à tenter de recruter des enseignants. || On développe toutes sortes d’incitatifs pour encourager les gens à venir explorer notre territoire et s’établir chez nous. »

Le défi est grand. Mais il commence dès maintenant avec les futurs diplômés.«On tend la main à nos jeunes enseignants, nos futurs enseignants qui vont finir leurs études le prochain mois. On essaye de les recruter de faire de la suppléance avec nous.»

Malheureusement, le nombre de nouveaux, qui décident de quitter après leurs premières années dans ce métier, est élevé. Luc Caron veut donc ratisser plus large et rendre l’enseignement plus accessible.«On essaye d’encourager les gens qui ont par exemple un baccalauréat dans une matière enseignable, qui veulent justement faire un saut dans l’éducation.» «On ne veut évidemment pas se rendre à une étape où l’on a des gens qui n’auront pas nécessairement toutes les qualifications pour enseigner.»

Même si l’organisation actuelle semble fonctionner, le district tente donc de diversifier ses efforts de recrutement pour combler les postes actuellement vacants et ceux qui le deviendront dans les prochaines années.