Maladie d’Alzheimer: reconnaitre les signes avant-coureur
Publié le 14 janvier 2025 à 16:26, modifié le 14 janvier 2025 à 16:49
Par: Félix Côté
En ce mois de la sensibilisation à la maladie d’Alzheimer, un organisme gaspésien a lancé une campagne la semaine dernière mettant l’accent sur la reconnaissance des premiers signes.
En Gaspésie, où le vieillissement démographique est bien installé, les demande d’aide adressées à la Société Alzheimer sont en hausse. Les besoins pourraient même doubler d’ici 2050 si aucune cure n’est trouvée.
« Depuis quelques années on parle de 800 personnes qui reçoivent les services. Pour répondre à la question, oui c’est en augmentation comparée à il y a 7-8 ans », démontre le directeur de la Société Alzheimer Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Bernard Babin.
La Société Alzheimer Gaspésie Îles-de-la-Madeleine pose des gestes tout au long de l’année pour venir en aide aux personnes atteintes par les pertes de mémoire. Cette année, sa campagne de sensibilisation met l’accent sur la reconnaissance des premiers signes de la maladie.
« Ça peut retarder le processus à certaines occasions. Comme on dit, avec le répit, c’est certain qu’on ne guérira pas la maladie, mais lorsque nos animatrices vont chaque semaine au domicile faire du répit souvent les proches me disent que ça fait grandement du bien », ajoute Bernard Babin.
Des rencontres avec les familles, des cafés-rencontres, des groupes de soutien, des programmes de répit et de stimulation de la mémoire ainsi que plusieurs autres activités et de la formation sont offerts par la Société Alzheimer. L’organisme à but non lucratif a aussi bonifié cette année sa formation auprès des proches aidants.
« Moi, je vois beaucoup d’espoir à travers tout ça et on développe de plus en plus d’outils, d’activités qui répondent au besoin. Donc, il y a du beau encore à venir », explique la coordinatrice de la Société Alzheimer Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Claudie Cousin.
La société poursuit sa mission et garde espoir dans les progrès de la recherche médicale. Le manque de personnel et de financement touche aussi la société.
– Qu’est-ce qu’il manquerait ? (Journaliste)
« Des sous. Des sous pour venir en aident à toutes les personnes qui en ont besoin et, plus les gens sont au courant du service, plus on n’est en mesure de les aider »,avoue Mme Cousin.
Selon M. Babin, près de 2700 personnes sont touchées par la maladie et la meilleure façon de faire sa part en tant que communauté est de prêter attention à son prochain.