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Nouveau-Brunswick : expansion des cliniques médicales privées

Publié le 11 janvier 2024 à 16:12, modifié le 11 janvier 2024 à 16:38

Par: Mylene Thomas

Alors que de nombreux patients Néo-brunswickois n’ont pas de médecin de famille, des cliniques privées avec consultations générales ou spécialisées prennent de l’ampleur dans la province.

Des cliniques privées, avec ou sans rendez-vous, sont de plus en plus nombreuses au Nouveau-Brunswick. C’est le cas notamment à Edmundston. Un phénomène qui faciliterait l’accès aux soins de santé. « Le système a complètement laissé tomber des centaines de milliers de citoyens, donc certains citoyens vont prendre la décision d’aller payer pour des services » témoigne Jean-Claude D’amours, le député Edmundston-Madawaska-Centre.

« Regarder comment est-ce qu’on peut améliorer les soins de santé publics, on n’aurait probablement pas besoin des soins de santé privés » selon Maria Richard, la vice-présidente du Syndicat des infirmières du Nouveau-Brunswick.

Il est possible de consulter un médecin ou une infirmière plus rapidement, à condition de payer entre 60 et 120 $. Certains citoyens sont prêts à payer pour éviter de se rendre à l’urgence.« Il y’a plusieurs personnes qui n’ont pas de médecins fait que c’est bon qu’il y ai des cliniques, la santé c’est spécial si des fois tu as vraiment besoin de quelque chose, puis le temps d’attente. » « Je vais déjà en clinique privée c’est plus rapide, c’est sûr qu’il faut qu’on paye, mais c’est plus rapide, on a un service, on peut avoir un rendez-vous dans une coupe de semaine.» « J’ai déjà été dans des cliniques, surtout depuis la Covid, avec les urgences, les lignes d’attente » commentent plusieurs citoyens.

L’arrivée de ces cliniques privées remet en question la qualité des services publics. « Les deux réseaux de santé ont dépensé au-delà de 57 millions de dollars afin d’embaucher des infirmières par des agences de placement pendant qu’on a des infirmières ici au NB » déclare Jean-Claude D’amours.

« On va dévier les ressources humaines qui sont déjà limitées dans le système public, puis ils vont aller au système privé » ajoute Maria Richard.

Les cliniques privées pourraient bien accentuer davantage la pénurie de ressources humaines du secteur public.