Le comité consultatif veut aider à améliorer le système de soins de longue durée pour accompagner au mieux les ainés. Pour Madeleine Dubé, ancienne politicienne et membre de ce comité, il faut s’assurer d’avoir un système solide.  «C’est nos parents, c’est nos tantes, c’est notre famille, membre de la communauté nos voisins nos voisines donc comment tous ensemble on peut mieux appuyer le vieillissement.»

Les personnes âgées sont plus nombreuses et de plus en plus actives. La plupart veulent garder leur autonomie le plus longtemps possible et rester à domicile.

« Faut juste s’assurer d’avoir le bon système, être créatif en tenant compte que les gens veulent demeurer à la maison le plus longtemps possible » pour Madeleine Dubé.

«On devrait renverser la pyramide pour investir davantage, on sait qu’y a aucun ainé qui se dit je rêve d’aller dans un foyer de soins.» dit Jules Chiasson, directeur général de l’association francophone des aines au Nouveau-Brunswick.

Les impacts du manque de ressources humaines et de services sont bien réels, selon Jules Chiasson. «Les  ainées à domicile s’habituent à une personne et tout à coup c’est une autre personne, encore une autre personne.  Y avait 40 à 50 % du roulement du personnel. »

L’objectif est d’anticiper le futur et de s’assurer que tous les citoyens auront la certitude qu’ils peuvent vieillir paisiblement, dans la dignité. Consacrer un peu plus d’argent et d’amour fait partie de la solution.  «Faudrait vraiment mettre des infrastructures pour aider les gens à vivre le plus longtemps à domicile. Nos personnes ainées méritent beaucoup mieux que ça» ajoute Jules Chiasson,

«Là il est temps de réfléchir, se projeter dans l’avenir comment on veut réaligner le système pour mieux répondre dans un temps opportun aux besoins des personnes âgées» explique Madeleine Dubé.

Des consultations publiques sont aussi prévues pour recueillir l’opinion des citoyens. Des recommandations seront ensuite formulées à la province pour mettre en œuvre un plan précis.