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Nouveau-Brunswick : 5000 hectares de plus pour les acériculteurs

Publié le 4 juillet 2023 à 16:15, modifié le 5 juillet 2023 à 12:35

Par: Mylene Thomas

Les acériculteurs du Nouveau-Brunswick ont finalement obtenu ce qu’ils réclamaient.  Ils auront accès à 5 mille hectares supplémentaires sur des terres de la Couronne. Le gouvernement en a fait l’annonce ce matin.

5000 hectares : c’est la superficie de plus que les acériculteurs pourront exploiter.  Ils pourront louer ces terres de la Couronne pour les cinq prochaines années, et ainsi avoir accès à 1 million d’entailles supplémentaires.  « Nous reconnaissons l’importance de l’industrie et le fait que nous ne regardons pas aussi la partie à valeur ajoutée de l’érable et que nous nous assurons que nous faisons la promotion des producteurs » déclare la ministre de l’agriculture, Margaret Johnson.

Cette annonce satisfait les producteurs acéricoles qui demandent de gagner du terrain depuis plusieurs années.  « C’est une très bonne nouvelle, on l’attendait ça fait neuf ans qu’on n’a pas eu d’annonce semblable.  On demandait un 12 000 hectares sur une période de 10 ans on a à peu près la moitié sur une période de cinq ans » indique le président de l’association de l’acéricole du Nouveau-Brunswick, Frédérick Dion .

« C’est une très bonne nouvelle considérant la grandeur de l’industrie au Nouveau-Brunswick, un million d’entailles en plus c’est très significatif » estime l’acériculteur Jean-François Laplante.

«Ça équivaut à 100 millions de dollars. Ça stimule vraiment l’économie du Nouveau-Brunswick » expose l’acériculteur du Nord-Ouest, Éric Caron.

Des terrains seront disponibles pour l’expansion des érablières et pour créer de nouveaux aménagements.  « L’agriculture c’est toujours bon. On est plusieurs à convoiter la même ressource donc l’industrie acéricole essaye de faire son chemin là-dedans » dit Frédérick Dion.

« Étant donné qu’on a cinq ans, ça va quand même être facile d’étaler l’expansion pour qu’il y ait un moins gros impact économique » exprime Éric Caron.

Le Nouveau-Brunswick est le troisième producteur mondial de sirop d’érable. Le gouvernement estime que le développement de cette industrie, qui génère près de 2300 emplois, est essentiel. « L’érable à sucre c’est plus rentable de la transformer de la garder debout cette ressource-là et d’en faire une érablière que de la couper et la laisser pousser pendant 50-60 ans» révèle le président de l’association.

Les acériculteurs ont jusqu’en janvier 2024 pour soumettre leurs propositions. « Ça va être juste donné en 2024 donc on a le temps d’avoir une bonne saison pour pouvoir renflouer les coffres pour être en mesure d’investir dans l’expansion de nos entreprises » pense l’acériculteur Éric Caron.

Le milieu acéricole utilise actuellement 14 000 hectares de forêts de la Couronne, dont plus de 4000 ont été mis en location en 2015.