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Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick : des citoyens réclament la réfection de certaines routes

Publié le 26 septembre 2023 à 15:38, modifié le 26 septembre 2023 à 15:38

Par: Mylene Thomas

L’état lamentable de certaines routes au Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick inquiète. Un comité s’est formé dans le DSL de Saint-Joseph de Madawaska pour demander au gouvernement provincial d’investir.

Sur cette route, mieux vaut ralentir. Seulement la moitié du rang 8 est asphalté. Et d’autres chemins dans ce secteur sont plutôt mal entretenus. Le comité demande leur réfection au Ministère des Transports. « C’est des problèmes de sécurité qui perdurent depuis des années, alors nous avons mis nos efforts en commun pour pouvoir monter un dossier puis essayer d’influencer, que ce soit une priorité » selon la porte-parole du comité Gisèle Beaulieu. « Que nos chemins soient plus sécuritaires parce que présentement avec la terre l’été ça occasionne beaucoup de poussières fait que si on rencontre des voitures c’est dangereux» explique Isabelle Lavoie, membre du comité.

Ces tronçons dangereux doivent être empruntés pour rejoindre le secteur Saint-Jacques et la Ville d’Edmundston. Selon les citoyens, huit kilomètres au total devraient être asphaltés. « C’est comme si on a été oublié, mais on est là y a des citoyens et on n’est pas moindre que les autres qui demeurent dans les chemins qui sont plus asphaltés ou qui sont mieux entretenus » ajoute Gisèle Beaulieu.

Cette conductrice d’autobus scolaire fait partie du comité. Elle affirme que circuler sur ces chemins pour récupérer les enfants est devenu mission impossible.  « La grosse cote là-bas pas qu’une fois que l’autobus s’est pris dedans, deux fois j’étais obligée de le descendre en reculons puis c’est une cote avec des crushs c’est dangereux. Si un char qui arrive là l’autobus est de travers dans le chemin tu ne peux plus arrêter là puis il y a déjà un pickup qui est tombé dans ce trou-là, mais ils ne font rien ils ne mettent pas de garde-fou sur un chemin de terre » raconte Tina Lavoie, la deuxième porte-parole de ce comité.

L’état de la chaussée se détériore d’année en année, ce qui inquiète les citoyens.  «Cette année y a un chemin qui a été barré vraiment pratiquement un mois fait que l’autobus ne pouvait plus passer. J’ai voyagé mes enfants à l’école on se disait s’il arrive une urgence est ce que les services justement ambulanciers pompiers peuvent venir ? » s’inquiète Isabelle Lavoie.

Plusieurs réunions publiques du comité se tiendront pour trouver une façon de se faire entendre auprès du gouvernement provincial.