Ces nids-de-poule sèment l’inquiétude chez certains usagers de la route alors que les véhicules peuvent se retrouver au garage après un contact. « C’est difficile pour la suspension des autos. Ça peut être dangereux aussi quelque part », a expliqué un utilisateur de la route.

À La Pocatière, l’état de la 6e, 7e et 9e rue suscite des réactions. « Je reste sur la 6e rue. Tu iras la voir. Elle est affreuse », a confirmé un résident de l’endroit.

En effet, la voie publique est parsemée de plusieurs trous profonds souvent inévitables qui suscitent la grogne chez les automobilistes. « Ce ne sont plus des nids-de-poule, ce sont des nids de dinosaure », a déclaré une citoyenne.

Reprenons maintenant la route vers Saint-Joseph-du-Kamouraska. La rue Principale est en piètre état malgré les nombreuses plaintes à la municipalité lors des trois dernières années.

Du côté des Basques, le constat est différent. Au cœur de bien des municipalités, l’asphalte neuf permet une conduite en toute tranquillité, mais après quelques kilomètres, la chaussée est grandement endommagée, comme à Saint-Éloi ou encore à Saint-Paul-de-la-Croix.

Si une médaille d’or devait être accordée au pire nid-de-poule du KRTB cette année, celui de la rue De Chauffailles à Rivière-du-Loup serait certainement dans les favoris pour l’emporter. « Ça devrait être réparé certain. Nous autres on est dans une rue abandonnée ici », a commenté un homme habitant la rue.

Les conducteurs du KRTB peuvent tout de même se consoler, la région est absente du top 10 des pires routes de la province de CAA Québec depuis sa création en 2015.