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Nord-Ouest du N-B : mobilisation pour la prévention du suicide en milieu du travail

Publié le 10 mai 2024 à 16:53, modifié le 10 mai 2024 à 16:53

Par: Mylene Thomas

Plusieurs organismes se mobilisent au nord-ouest du Nouveau-Brunswick pour aider davantage les personnes qui vivent de la détresse psychologique. Un projet est lancé pour fournir des outils en milieu du travail, pour prévenir le suicide.

Le programme « Mon bien-être, j’y travaille » est proposé en milieu de travail, quel que soit le secteur, pour soutenir les personnes qui traversent des périodes difficiles. « On vit dans des milieux ruraux la stigmatisation est très présente. On a décidé de développer une stratégie pour qu’on puisse se rendre directement dans les milieux de travail  » explique Céline Fortin, coordonnatrice communautaire de la prévention des services de santé et traitement des dépendances dans le Réseau de santé Vitalité.

Le taux de suicide est particulièrement élevé dans la province et la santé mentale des hommes serait la plus touchée. Le but, déterminer de manière précoce quels employés sont à risque et leur venir en aide.« Le taux de suicide c’est multi factorielle, chercher de l’aide ce n’est pas toujours facile surtout chez les hommes, c’est comme ça qu’on va réussir à réduire le taux » révèle Céline Fortin.

Le groupe Savoie, à Saint-Quentin, qui compte plus de 400 employés, a été la première entreprise à participer au programme. « On a embarqué tout de suite, le taux de suicide dans notre région est quand même assez élevé alors c’était l’occasion d’offrir des outils additionnels à nos employés » témoigne Nathalie Savoie, présidente du Conseil d’administration du Groupe Savoie.

L’initiative peut prendre la forme d’ateliers, de formations, d’activités de sensibilisation ou de partage de ressources.« On a offert des ateliers qui aide à dépister des personnes qui peuvent présenter des idées suicidaires, ça peut être des kiosques d’informations. C’est tout un accompagnement » précise la coordonnatrice communautaire de la prévention des services de santé et traitement des dépendances dans le Réseau de santé Vitalité. « Un employé en particulier s’il voit quelque chose et qu’il veut aller intervenir, il pourra jouer un rôle » pense Nathalie Savoie.

Le suicide demeure un sujet difficile à aborder. « Si on peut sensibiliser les gens et être plus ouvert avec ça et demander de l’aide plus vite » ajoute la présidente du Conseil administration du Groupe Savoie. « On peut sentir de la résistance un inconfort, mais je vous dirais plus qu’on va les voir plus que l’aisance, le dialogue est ouvert à parler de la prévention du suicide » poursuit Céline Fortin.

Le projet doit étendu à l’ensemble du territoire de réseau Vitalité.« Si on peut sauver au moins une vie, ce serait déjà un succès et je suis convaincue que ce sera plus que ça » confie Nathalie Savoie.