C’est officiel, les québécois pourront célébrer à un maximum de dix personnes le 24 et 25 décembre.

« C’est super, qu’ils nous laissent passer noël un peu après ça, on fera attention », mentionne une Charlevoisienne.

Dès le lendemain de Noël, il sera toujours possible de se rassembler, mais à 6 personnes, ou deux bulles familiales ensemble.

« Ben je pense que ça aurait été difficile pour eux d’imposer plus », croit un homme.

« En autant qu’il nous laisse un petit peu le 24 et le 25 », ajoute un autre

Oui c’est assez, parce qu’on est tanné après 2 ans là, on est tanné de pas voir la famille », s’exclame une femme.

De leur côté, commerçants et restaurateurs, qui retenaient leur souffle hier, se disent soulagés.

« On est rassuré parce qu’on a quand même beaucoup d’inventaire à la veille des fêtes. ll y a peut-être pas une grosse rentabilité présentement mais je veux dire, on fait partie d’un système et il faut rester ouvert », dit Marc Asselin, propriétaire du café-bistro, Café chez Nous.

C’est un grand soupir de soulagement parce que nous l’an passé à partir du 24 décembre, on avait fermé puis on a on avait manqué toute la période du Boxing Day qui est quand même une grosse période d’achalandage », explique Daniel Poirier, propriétaire de la boutique Tou et Cie.

Toutefois, la situation demeure préoccupante selon les experts. La région de Charlevoix compte présentement 120 cas actifs.

« Du 12 au 18 décembre, on a enregistré 51 cas dans l’est et aucun cas dans l’ouest », alerte le Dr. Jean-Luc Dupuis et porte-parole du CIUSSS dans Charlevoix.

« Pourquoi Charlevoix, parce que Charlevoix comme dans les autres territoires, c’est des interactions-là qui ont eu lieu puis à partir du moment où le virus s’insinue ça peut être extrêmement rapide », dit le directeur de la santé publique dans la Capitale-Nationale, André Dontigny.

De 50 % à 60 % des chirurgies électives seront reportées dans les hôpitaux de la région. Ce délestage est prévu pour au moins les quatre prochaines semaines. Le CIUSSS n’exclut pas la possibilité que la période soit rallongée dépendamment de la situation épidémiologique.