« Je pose souvent la question ça fait quoi la machine? Même moi après toutes ces années j’ai de la misère à dire qu’est-ce que ça fait un machiniste. En l’explication en photo et vidéo, beaucoup plus facile. » affirme Ray Duguay, enseignant en usinage, CCNB

« Dans l’imaginaire populaire, on sait qu’un machiniste est tout le temps dans son atelier, sur les machines, en train de dévisser et déboulonner. Mais dans le cas de Ray, il a su qu’il fallait prendre un temps d’arrêt pour faire des images qui allaient fournir ses réseaux sociaux. »

« C’est différent de qu’est-ce que j’ai vu à l’école là. En fait c’est plus, c’est différent que tous les autres enseignants aussi là. Je ne pense pas qu’il y en a d’autres qui sont actifs comme ça sur les réseaux sociaux. Puis même sur comme, Tik Tok tout ça, c’est plus comme des jeunes, ça fait différent.» exprime Noah Allain, un étudiant.

Le travail de Ray a eu du succès jusqu’à l’international. Fitiavana originaire de Madagascar a lui aussi été séduit quand il a découvert les vidéos explicatives du métier de machiniste.
« J’ai regardé sur Facebook, j’ai contacté le prof depuis à l’internet depuis mon pays. J’ai regardé qu’est-ce qu’on faisait ici au programme et j’ai comme même aimé ça, ça m’a attiré, je voulais découvrir et je suis venu ici.» raconte Rakotonomenjanahary Ny Aina Fitiavana, un étudiant.

De plus, Noah qui étudie dans le domaine pense que les publications de son enseignant ajoutent une valeur à sa profession.
« Il y a définitivement beaucoup plus attention. Comme même moi, j’avais un de mes amis qui prenait le cours. C’est comme ça que j’ai pu vraiment voir qu’est-ce que c’était. Parce que je regardais sur Facebook puis je voyais toutes les choses qu’il faisait. C’est vraiment ça qui m’a intéressé. Parce que je voyais vraiment qu’est-ce que c’était là.» témoigne Noah Allain.

Ray Duguay veut continuer d’élargir sa présence sur les plates formes pour attirer encore plus de jeunes. Il a pour objectif, entre autres, de répondre à la demande du marché de l’emploi.

« Parce que l’industrie a une forte demande. On n’a pas d’étudiants mais on a plus de demandes de l’industrie que d’étudiants chaque année. Mais en bout de ligne on voulait faire du recrutement, puis le recrutement c’est l’affaire de tous. Donc, j’ai mis la main à la pâte. » souligne Ray Duguay.

L’enseignant compte aujourd’hui des milliers d’abonnés sur ses réseaux sociaux. Les contenus visuels qu’il produit servent de références pour ses futurs étudiants, tant au Canada qu’à l’international.