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Manifester pour faire avancer les négociations

Publié le 30 octobre 2017 à 17:16, modifié le 30 octobre 2017 à 17:16

Par: CIMTCHAU

Plusieurs parents ont dû trouver un plan B aujourd’hui pour faire garder leurs enfants. Les employés de près de 400 CPE affiliés à la CSN ont débrayé pour la journée. En Gaspésie, une dizaine de ces garderies ont fermé leurs portes. Des éducateurs de partout dans la péninsule ont convergé devant le CPE de la Baie à Bonaventure pour une manifestation régionale.

C’est une cinquantaine de travailleurs et de travailleuses en CPE qui se sont déplacés jusqu’à Bonaventure pour manifester lundi, des éducatrices provenant de Saint-Anne-des-Monts, de Cap-Chat, et de Gaspé.

« Je viens de Gaspé, j’ai laissé une partie de mon équipe là-bas. Pis, on est une petite équipe ici. On veut absolument montrer au gouvernement que tous ensembles, on est capable de faire une différence », explique une des manifestantes.

« C’est la preuve que le mauvais temps ça ne nous arrêtera pas, on reculera sous aucun prétexte », ajoute une autre manifestante.

Ces travailleuses sont sans contrat de travail depuis 2015.

« On a eu à peu près trente quelques rencontres avec le gouvernement. Il y a beaucoup de choses qui sont arrêtés », affirme Michel Cyr, vice-président régional de la FSSS-CSN, GIM.

 

Les négociations entre le gouvernement et le syndicat ont échoppé la semaine dernière à la suite d’une impasse au sujet des retraites.

« Pour le fond de retraite, il demande l’âge à 61 ans. Pis, il demande beaucoup de baisses. Pis, il demande de payer la facture si jamais il venait en déficit. Donc, le gouvernement se désengage de toute responsabilité », explique Michel Cyr.

Si les concessions au niveau du régime de retraite, demandées par le ministère de la Famille, ne sont pas modifiées, le syndicat ne retournera pas en négociation. Cinq autres jours de grèves ont été votés.

« Les journées sont là, elles ont été votées. Donc, si on en a besoin quand le moment va être jugé opportun, on va les appliquer » affirme Lucienne Gignac, présidente du CPE de la Baie, Bonaventure

« Normalement, cette semaine, on devrait savoir qu’est-ce qui va se passer », informe Michel Cyr.

Ces journées de grèves pourraient éventuellement être prises de façon groupées et obliger les parents à trouver une alternative pour deux ou trois journées consécutives.

« À date, on a eu vraiment aucun mauvais commentaire, aucun parent qui a dit : bin non, ça n’a pas de bon sens. Pour l’instant, on a l’appui des parents derrière nous », assure Lucienne Gignac.

« Tout appartient au gouvernement, c’est lui le patron », explique Michel Cyr.