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Main-d’œuvre construction : 10 000 travailleurs manqueront d’ici 2032

Publié le 31 octobre 2023 à 14:45, modifié le 31 octobre 2023 à 14:45

Par: Félix Côté

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick constate qu’il manquera 10 000 travailleurs de la construction d’ici 2032. Malgré les inscriptions records aux formations du CCNB dans ce domaine, rien ne porte à croire que ce sera suffisant pour éponger la pénurie.

Le manque de travailleurs dans le domaine de la construction est critique et le problème s’intensifie.  Les entrepreneurs en construction voient les retards s’accumuler et la crise du logement prendre l’ampleur.

« On est retardé, je dirais de deux semaines. Là on vient de tomber dans la neige, on va se reprendre c’est certain que ça retarde la machine », explique l’entrepreneur en construction, Kevin Downing.

Le collège communautaire du Nouveau-Brunswick a battu des records d’inscription cette année pour ses formations du domaine de la construction. Le PDG du CCNB croit en revanche que la province pourrait en faire plus, à l’instar de la Nouvelle-Écosse, qui donne des congés de frais de scolarité à ceux qui apprennent un métier spécialisé.

« Ils sont semblé prendre une approche systémique. C’est-à-dire tous les morceaux ensemble des incitatifs financiers des subventions et toutes sortes de différents mécanismes pour aider au problème », explique le PDG du CCNB, Pierre Zundel.

Même si le nombre de finissants augmente, la crise du logement ne sera pas réglée à court terme, selon cet entrepreneur.  Selon Kevin Downing, le manque d’expérience sur les chantiers est un réel problème, en plus de la rétention de la main-d’œuvre qualifiée.

« Il faut commencer de bonne heure je pense que nos jeunes il faut les former au collège et il faut essayer de les garder par ici.(…) il y a du monde qui amènent leur CV, mais de la main-d’œuvre qualifiée et de leader… L’expérience est beaucoup plus dure à trouver », mentionne l’entrepreneur.

Les travailleurs internationaux pourraient pallier à la crise qui s’annonce dans le domaine de la construction. Les entrepreneurs croient que ceux qui ont déjà de l’expérience dans leur pays d’origine auraient intérêt à apprendre directement sur le chantier.

« Ce qui va être important aussi c’est que les employeurs offre des emplois à temps plein étant donné que les étudiants internationaux qui veulent leur statut de résident permanent doivent avoir des emplois à temps plein », ajoute Pierre Zundel.

Cependant, il est important de noter que les normes en construction sont parfois très différentes, et que les matériaux et outils utilisés sur d’autres continents varient beaucoup c’est pourquoi la province continue de miser sur les formations professionnelles.