Les présidents syndicaux ont mis l’accent sur trois éléments à revoir pour le bien du système de santé. L’obstacle qu’est le déplacement du personnel médical d’un département à un autre sur la qualité des soins proposés. L’importance des travailleurs à temps partiel, qui voient leurs conditions de travail se dégrader peu à peu. Et finalement la centralisation des pouvoirs qu’apporte le projet de Loi 15, qui ne prend pas en considération la réalité des différentes régions de la province.

Pierre-Luc Bujold, président du syndicat, SIIIEQ-CSQ, explique : « On fait un appel en même temps aujourd’hui à tous les députés, à la population et au gouvernement. Il faut qu’il y ai un recul au niveau de la flexibilité mobilité qui est exigée par le gouvernement. Parce que ça viendrait vraiment mettre à mal l’expertise dans les milieux de soin donc incidemment la qualité de soin et le suivi des soins qui sont donnés à la population. »