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Main-d’œuvre agricole : deux fois plus de travailleurs étrangers

Publié le 26 juillet 2019 à 12:24, modifié le 26 juillet 2019 à 18:22

Par: CIMTCHAU

Le nombre de travailleurs étrangers a plus que doublé ces trois dernières années dans le secteur agroalimentaire au Bas-Saint-Laurent. Signe que la pénurie de main-d’œuvre touche durement le milieu agricole dans nos régions, mais également partout au Québec. Le nombre d’entreprises ayant recours à ce type de main-d’œuvre a carrément explosé chez nous.

Le nombre d’entreprises ayant recours aux travailleurs étrangers est passé d’une vingtaine en 2017, à 51 en 2018 et à plus de 85 cette année.

Ce nombre est même conservateur d’après Frank St-Pierre, responsable de ce dossier au Centre d’emploi agricole de l’UPA au Bas-Saint-Laurent, puisque l’année n’est pas terminée et que plusieurs entreprises sont toujours en attente de la venue de travailleurs étrangers. Leur nombre est passé de 90 à près de 200 en l’espace de trois ans.

Cette augmentation s’explique notamment par la pénurie de main-d’œuvre généralisée, mais aussi par une courbe démographique qui va en diminuant dans les milieux ruraux. Donc les agriculteurs n’ont souvent pas le choix de se tourner vers des employés en provenance du Mexique ou du Guatemala par exemple.

Au début du programme d’embauche de travailleurs étrangers au pays en 1972, les besoins étaient surtout criants pour les maraîchers ou les producteurs de petits fruits.

Aujourd’hui, les entreprises porcines, bovines et laitières ont à leur tour recours à de la main-d’œuvre étrangère à défaut de pouvoir combler leur besoin localement.