Malgré une aide de 300 millions de dollars annoncée par Québec en juin dernier, il est toujours difficile d’accéder à un logement social au KRTB: « Plus les loyers augmentent, plus les gens vont sortir des grands centres pour aller vers les plus petits centres et lorsque ces endroits ne sont plus abordables, ils iront dans les milieux ruraux où il y a très peu de logements. », a mentionné Samuel Saint-Denis Lisée, intervenant pour Solidarité logements Rivière-du-Loup.

Aucun projet majeur n’a été annoncé dans Côte-du-Sud, même si la demande est importante, notamment pour les OSBL qui diffèrent des HLM puisqu’ils ne sont pas gérés par le fédéral: « À 200 000 dollars l’unité, ça nous prend l’aide gouvernementale. Ça nous permet de consolider nos services, ici à Saint-André il y a 56 unités pour les personnes âgées et 8 unités famille, mais on aurait des besoins pour 20 ou 30 unités si on était soutenu. », a ajouté Gervais Darisse président de la Fédération des OSBL d’habitation du Bas-St-Laurent, de la Gaspésie et des Îles.

L ‘accessibilité aux logements de type HLM varie, d’une municipalité à l’autre: « Je dirais à Rivière-du-Loup, pour être devant l’ORH que c’est eux qui gère les listes d’attente, la situation peut sembler acceptable dans la situation actuelle. Si on fait un comparatif avec Montréal et Rimouski même, nous ne sommes pas dans la même réalité. », a mentionné Samuel Saint-Denis Lisée.

Un phénomène qui s’observe dans plusieurs villes du Bas-Saint-Laurent:  « On perd des logements actuellement, à cause des résidences de touristes. Il y a des maisons qui sont transformées en résidences de touristes, on a des besoins criants à cause des personnes qui quittent les grandes villes pour venir en région rurale, dans l’Est-du-Québec. Alors, on a des besoins, puis le développement économique fait qu’il y a plus de travailleurs ici, il y a plus d’emplois, mais nous ne sommes pas capables de répondre à leurs besoins. », a mentionné Gervais Darisse.

Outre la difficulté à accéder à ces fameux logements, plusieurs locataires se plaignent d’habiter dans des lieux qui nécessiteraient d’importants travaux…Preuve qu’il y a encore beaucoup de travail à faire.