La Santé publique a procédé à ce changement en raison, notamment, de la hausse du nombre de cas. Les mesures de la zone rouge entreront en vigueur le lundi 7 décembre, dès 00 h 01. Toutefois, celles concernant les milieux scolaire et sportif entreront en vigueur dès le 9 décembre.

« La situation a évolué rapidement dans ces secteurs, rendant plus fragile la capacité d’accueil du système hospitalier régional. C’est pourquoi cette décision nous semble la plus appropriée en raison des risques réels encourus. J’invite la population à faire preuve de solidarité envers les personnes les plus vulnérables et les équipes du réseau en restreignant le plus possible leurs contacts et en respectant les consignes associées au niveau d’alerte qui sera en vigueur sur ces territoires dès lundi », affirme le ministre de la Santé Christian Dubé par voie de communiqué.

Selon le Dr Leduc, depuis le 17 novembre dernier, l’augmentation des cas au Bas-Saint-Laurent est lente et constante. Dans la dernière semaine, cette augmentation a grandement augmenté dans l’Est de la région, malgré les efforts du CISSS et des nombreux appels à la vigilance.

Récemment, la transmission du virus dans la MRC de Rimouski a été observée dans plusieurs milieux en raison de nombreux regroupements. Les sports, les loisirs, les bars, les restaurants, les écoles et les résidences pour personnes âgées ont été touchés par le virus.

Puisqu’une des responsabilités du CISSS est de protéger les personnes les plus vulnérables, cette transmission communautaire, principalement située à Rimouski, force la Santé publique à passer l’Est en zone rouge pour réduire le plus efficacement possible les rassemblements et du même coup la transmission.

« L’évolution rapide de la situation dans l’Est du territoire (MRC) au cours des derniers jours ne nous laisse pas le choix de rehausser les mesures sanitaires en passant au niveau d’alerte maximale pour le bien collectif de notre communauté. L’issue dépend de chacun de vous : en limitant vos contacts et diminuant vos activités, nous pourrons reprendre le contrôle sur la situation. Je demande votre collaboration puisque le respect des mesures sanitaires sera déterminant pour la suite des choses », explique le Dr Sylvain Leduc, directeur régional de santé publique du Bas-Saint-Laurent.

Présentement, il y a un total de 27 éclosions actives au Bas-Saint-Laurent, un sommet depuis le début de la pandémie pour la région.

Rappelons que le palier 4 – Alerte maximale (rouge) implique de manière ciblée des mesures plus restrictives pouvant aller jusqu’à faire cesser les activités non essentielles pour lesquelles le risque ne peut pas être contrôlé suffisamment, en évitant autant que possible un confinement généralisé comme lors de la première vague de la pandémie.