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Les tarifs de la SÉMER augmenteront de 33 % l’an prochain

Publié le 13 septembre 2022 à 17:18, modifié le 13 septembre 2022 à 17:18

Par: David-Alexandre Vincent

La collecte du bac brun coutera plus cher pour les municipalités clientes de la SÉMER. Les tarifs augmenteront de 33 % l’an prochain.

Le coût de la collecte des matières putrescibles passera de 15 à 20 dollars par habitant en 2023. La SÉMER explique cette augmentation d’abord par le coût de la vie et par d’autres facteurs.

« C’est tout ce qui est en lien avec le maintien des actifs, donc la capacité des équipements de faire le travail approprié et le troisième élément, c’est de donner un peu d’oxygène aux finances de la SÉMER », précise le président de la SÉMER, Michel Lagacé.

Les dernières hausses avaient suscité la grogne notamment au Kamouraska. Certaines municipalités souhaitaient se retirer de la SÉMER, mais sans succès faute de solutions de rechange. Dans les Basques, c’est le même constat : il n’y a pas d’alternative viable à la SÉMER.

« Est-ce que le ministère de l’Environnement va nous donner un permis pour une usine de traitement des matières putrescibles à 12 kilomètres d’une usine de biométhanisation qui a coûté 30 millions ? Je pense que c’est un combat que ça ne sert à rien d’entreprendre », croit Bertin Denis, le préfet des Basques.

Il prévient que ce sont les citoyens qui vont écoper. « On est comme dans un entonnoir qu’on n’est pas capable de sortir. On va monter nos taxes », dit l’élu.

La SÉMER réplique que les petites municipalités, qui ne sont pas obligées de détourner leurs matières organiques, devraient payer encore plus cher pour faire enfouir leurs déchets. Le site d’enfouissement de Rivière-du-Loup a une capacité limitée.

« Les MRC qui sont actuellement clientes du lieu d’enfouissement technique devraient envoyer une partie importante de leurs déchets ultimes ailleurs au Québec.  Ça coutera assurément plus cher d’aller à l’extérieur », relate Michel Lagacé.

La SÉMER est toujours en attente d’une aide financière de Québec estimé à trois millions de dollars pour poursuivre ses opérations à l’usine de biométhanisation.

Aucun gaz naturel liquéfié n’a encore été produit, mais la Société a détourné de l’enfouissement plus de 85 000 tonnes de déchets jusqu’ici.