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Les Gaspésiens sont prêts pour la phase orange

Publié le 29 septembre 2020 à 15:29, modifié le 30 septembre 2020 à 14:15

Par: Patrick Giguère

Dans moins de 48 heures, toute la Gaspésie, ainsi que les Îles-de-la-Madeleine, passeront au palier orange du système d’alertes régionales.

Des mesures drastiques pour les MRC peu affectées par le nouveau coronavirus et qui passeront instantanément du palier vert à l’orange. Mais c’était la bonne décision à prendre, selon les élus.

« Je trouve ça drastique, mais en même temps, je trouve ça normal parce qu’on n’est pas loin d’Avignon. Puis il y a quand même des cas qui augmentent à travers les autres MRC » , raconte le maire de Bonaventure , Roch Audet.

« Le message passait plus (…) Il fallait s’attendre à ça. Je pense qu’hier de ce qui nous a été annoncé c’est que toute la Gaspésie allait être là même couleur. De cette manière-là, je pense que le message va être plus simple à faire passer » , espère Éric Dubé, le préfet de la MRC de Bonaventure.

Le député des Îles-de-la-Madeleine se questionne toutefois sur ce changement.« Les critères qui ont précédé les décisions qui ont été prises hier sont au mieux nébuleux et il faut qu’on apporte des précisions » , demande Joël Arsenault.

La santé publique a son explication. « Je pense que l’analyse qu’on faisait plus fine par région, bien pour l’instant on l’a laissé tomber pour pouvoir se consacrer pendant 28 jours à essayer de casser la courbe épidémique en mettant tous nos efforts ensemble (…) La décision a vraiment été prise au niveau national » , affirme le docteur et directeur régional, Yv Bonnier-Viger.

Alors que les moins de 30 ans représentent près de la moitié des cas de transmission de la COVID-19 dans la province, les élus lancent un cri du cœur aux jeunes.

« Si on passe de restrictions sévères à la polyvalente ou l’école primaire, bien quand ils sortent de la, là il y a une liberté. Donc c’est juste de s’assurer de doser entre eux autres et de se respecter entre eux autres et surtout de penser à leurs parents et leurs grands-parents » , souffle monsieur Audet.

« Respectez les consignes. C’est une question de dernière chance, sinon on va se ramasser exactement dans la même situation que Québec et Montréal et on ne veut pas ça » , implore monsieur Dubé.