Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Les francophones laisseront une chance à Blaine Higgs

Publié le 5 novembre 2018 à 17:00, modifié le 5 novembre 2018 à 17:39

Par: CIMTCHAU

Le chef progressiste-conservateur Blaine Higgs est depuis vendredi le premier ministre désigné du Nouveau-Brunswick. Même si la situation crée des préoccupations, les francophones de la province sont prêts à donner la chance au coureur.

Le 24 septembre dernier, tout le Nord-Ouest a élu des députés libéraux. Ceux-ci se retrouvent dans l’opposition officielle devant un gouvernement progressiste-conservateur minoritaire. «Le Haut-Madawaska est tout libéral. Si on tombe conservateur à la grandeur de la province, elle est où la voix libérale?», questionne une citoyenne.

«J’espère qu’on sera capable d’avoir une belle collaboration avec les ministres et avec les fonctionnaires, même si on est dans l’opposition avec les députés qui ont été élus dans notre région», espère le maire de Saint-Léonard, Carmel St-Amand

C’est avec un seul député acadien que Blaine Higgs tentera de gouverner. Les organismes francophones restent optimistes, même si tout laisse croire que le PCNB tentera d’obtenir l’appui des Aliancistes. «Tant qu’il n’y aura pas d’entente formelle et que sont juste des gens qui appuient le gouvernement conservateur, moi je pense qu’on a rien à craindre», affirme le président de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick, Robert Melanson.

«Les gens ont peur dans la francophonie. Je ne crois pas qu’il y ait un gros danger-là. Pas dans la situation où il est», souligne un citoyen.

Pour certains, cette situation particulière doit susciter une prise de conscience sur la question des langues officielles au Nouveau-Brunswick.»

«Il y a tellement de confusion à l’heure actuelle, il y a tellement de nervosité, il y a tellement de recul aussi il faut le dire. Ce n’est pas pris au sérieux les langues officielles», déplore la conseillère municipale d’Edmundston, Lise Ouellette.

Ell estime que les Néo-Brunswickois doivent être fiers de cette particularité. «Depuis les débuts presque, de la loi sur les langues officielle, on est mal à l’aise avec cette question-là. Il y a toutes sortes de tensions autour des langues officielles et il faut vraiment changer d’approche», assure-t-elle.

Tous attendront de voir le contenu du discours du trône avant de prendre une position plus précise.