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Les électeurs du Nouveau-Brunswick aux urnes

Publié le 24 septembre 2018 à 14:22, modifié le 25 septembre 2018 à 08:22

Par: CIMTCHAU

C’est jour de vote au Nouveau-Brunswick après 32 jours de campagne électorale.

Les citoyens étaient nombreux à se présenter au bureau de scrutin de Caraquet, ce matin, et le vote se déroulait rapidement.

Ce sont 566 000 personnes qui ont le droit de voter pour ces élections provinciales. La province compte 49 circonscriptions. 49 députés seront élus donc ce soir.

87 000 électeurs ont voté par anticipation. C’est 20 000 de plus qu’aux dernières élections provinciales de 2014. À ce moment, le taux de participation avait été de 64,7 %. Élections Nouveau-Brunswick souhaite une augmentation cette année.

« C’est notre devoir de citoyen. »

 « S’il y a des décisions et qu’on n’a pas voté, on n’a rien à dire. »

 « C’est pour avoir un bon candidat et un bon premier ministre. »

 « On fait juste notre devoir de citoyen. »

 « C’est un droit que l’on doit absolument faire parce que c’est la démocratie », affirment des électeurs.

 

Lors de la dissolution de la Chambre, la Péninsule acadienne comptait seulement des députés libéraux.

À Caraquet, Isabelle Thériault affronte le maire de la ville, Kevin Haché qui représente les progressistes-conservateurs.

Dans Shippagan-Lamèque-Miscou, l’artiste Robert Gauvin, aussi conservateur, tentera de déloger Wilfred Roussel.

À Tracadie, le chef de cabinet de l’ex-ministre Serge Rousselle, Keith Chiasson, tentera de garder la circonscription rouge. Il fait notamment face à l’ex-député conservateur, Claude Landry.

« C’est de trouver du travail pour les gens et la santé. »

« La santé et l’emploi. »

« Ils doivent travailler pour que le monde soit meilleur, que l’on ait un bon rendement économique. »

«La santé parce que tout le monde se bat pour ça. Nous sommes, au Nouveau-Brunswick, un peuple qui vieillit », mentionnent des citoyens qui se sont rendus voter, cet avant-midi, à Caraquet.

 Les bureaux de scrutin sont ouverts jusqu’à 20h. Les résultats devraient commencer à être connus peu de temps après.

Les candidats libéraux de la région Chaleur tenteront aussi de défendre leur poste de député.

Dans Bathurst-Est-Nepisiguit-Saint-Isidore, Denis Landry sollicite un cinquième mandat consécutif. Le néo-démocrate Jean-Maurice Landry et la progressiste-conservatrice Michelle Branch tenteront de le déloger.

Dans Bathurst-Ouest-Beresford, le député sortant Brian Kenny affronte le conservateur Yvon Landry. La candidate néo-démocrate est Anne-Renée Thomas et celui du Parti vert Mike Rau.

Dans Restigouche-Chaleur, le libéral Daniel Guitard se mesure à Charles Stewart du Parti progressiste-conservateur à Paul Tremblay du NPD et à Mario Comeau du Parti vert.

Dans la circonscription de Campbellton-Dalhousie, qui a été un château fort libéral depuis l’élection de 2003, on pourrait avoir quelques surprises. On se rappelle que Donald Arsenault avait quitté ses fonctions de député en 2017 dans la controverse. Il a été remplacé par Guy Arseneault qui a vaincu ses opposants lors de l’investiture du parti libéral, soient les maires de Campbellton et Dalhousie, Mlle Anglehart Paulin et Mr Pelletier. Pour conserver ce siège qui a longtemps été libéral, Guy Arseneault devra vaincre Diane Cyr du Parti Progressiste Conservateur, Thérèse Tremblay du NPD Nouveau Brunswick et Annie Thériault du Parti Vert.

Pour ce qui est de la circonscription de Restigouche-Ouest, le candidat sortant libéral Gilles Lepage qui avait obtenu 58% des voix en 2014 devra se méfier en autres de David Moreau, le candidat progressiste-conservateur qui est entré plutôt tardivement dans cette élection, mais aussi de Charles Thériault, ancien candidat indépendant passé au Parti Vert. Notons qu’il avait obtenu un honorable 18% de voix en 2014. N’oublions pas Beverly A. Mann du parti néo démocrate et Travis Pollock de la petite formation KISS, ou encore « Keep it simple solutions ».