Les formations en électromécanique et celles reliées au milieu de la construction connaissent une hausse des inscriptions. Même constat pour les programmes d’étude en santé. La nouvelle cohorte d’infirmières auxiliaires devrait débuter à la mi-mars. Le directeur du centre a confirmé que le groupe était complet et que le recrutement s’était bien déroulé.  Quelques places supplémentaires sont toujours disponibles pour éviter le sous-nombre en cas d’abandon.

Après une légère baisse observée en 2020, les inscriptions ont augmenté de 9% cet hiver. Pour l’instant, tout indique que la rentrée automnale sera elle aussi, très populaire. Selon le directeur de l’établissement, la mi-mars confirmera si la rentrée automnale 2022 sera aussi populaire que celle de 2021.

Les nombreux programmes offerts attirent des étudiants du coin, mais également de l’international. Quelques Européens ont débuté leurs cours en septembre 2021. Des projets de recrutement à l’étranger sont déjà sur la table selon Benoît Ouellet : « On est un peu au balbutiement au niveau du recrutement à l’international. Présentement on en fait quand même en travaillant avec des sous-traitants comme Éducation Internationale ».

Malgré le désir de venir étudier ici, plusieurs étudiants internationaux se sont heurtés à des soucis bureaucratiques et des délais de traitements de leur visa ou de leur permis d’études. Au centre de formation professionnelle Pavillon-de-l’Avenir c’est plus de 21 étudiants internationaux qui devaient débuter les classes à la fin du mois d’août dernier, mais malheureusement, seulement 9 ont pu se présenter à temps. Les dossiers d’immigration et des demandes de PVT n’auraient pas été traités à temps par le gouvernement Canadien.

Aurore Vanmullem a été une des chanceuses qui a pu débuter sa formation à l’automne dernier. Sa famille et elle se sont installées dans la région pour le travail. Bien que la recherche de logement ait été difficile, il s’agissait d’une occasion à saisir pour elle: « J’ai ma belle-sœur qui est sur Québec et qui m’a parlé du programme d’études, donc j’ai cherché un peu et je me suis dit que c’était l’occasion de commencer une nouvelle vie, une nouvelle carrière », mentionne-t-elle.

Selon le directeur de l’établissement, aucun programme n’est en péril présentement, en raison du manque d’inscriptions.