C’est après avoir fait un audit à l’ÉPAQ, en février, que Transport Canada a détecté des éléments non conformes. Selon la direction du Cégep de la Gaspésie – Les Îles, ces irrégularités sont de nature administrative.

« C’est un dossier prioritaire pour notre directeur de l’école des pêches. Il est saisi de la situation. Il est en communication avec Transport Canada. On est à élaborer des solutions pour rétablir cette situation-là dans les meilleurs délais possible », explique la directrice du Cégep de la Gaspésie – Les Îles, Yolaine Arseneau.

Yolaine Arseneau ajoute que l’école des pêches et de l’aquaculture a remis un plan d’action à Transport Canada au printemps. On ignore quand l’ÉPAQ pourra ravoir son accréditation.

Le député de Bonaventure, Sylvain Roy, s’insurge de la situation. Il montre du doigt la direction de l’ÉPAQ. « C’est assez particulier. Ça frise l’incompétence et le laxisme », lance-t-il.

Il déplore le manque de transparence de la direction. « Si le cabinet du ministre, comme j’ai pu le confirmer, ne le savait pas, pour moi, c’est un manque de transparence. C’est une opacité qui doit être dénoncée », ajoute le député de Bonaventure, Sylvain Roy.

Pour le moment, les cours se donnent comme à l’habitude à l’ÉPAQ. L’établissement a jusqu’au 31 décembre pour se conformer aux normes de Transport Canada, sans quoi, l’école des pêches et d’aquaculture du Québec ne retrouvera pas son accréditation.

18 élèves étudient au sein du programme de pêche professionnelle, dont huit qui doivent terminer leur cours en mars, et qui espèrent pouvoir avoir leur brevet de capitaine. Transport Canada n’a pas retourné nos appels.