Au Restigouche, un élève fréquentant l’école primaire le Galion des Appalaches de Campbellton est infecté par le virus. Certains élèves sont à la maison et effectuent l’apprentissage en ligne. Il y a aussi au moins un cas de confirmé à l’école Lord Beaverbrook School. Malgré le retour des bulles-classes et du port du masque obligatoire en tout temps, ces mesures n’empêchent pas à la 4e vague de frapper de plein fouet les enfants au Nouveau-Brunswick.

«Depuis la rentrée, il y a 49 de nos écoles à l’heure actuelle qui ont été touchées. (…) C’est assez inquiétant. Je vous dirais que le stress monte chez les parents. (…) On aurait dû maintenir les mesures un peu plus strictes pour assurer une meilleure sécurité de la population», croit la directrice générale de l’Association francophone des parents du Nouveau-Brunswick, Chantal Varin.

L’ouest de la MRC Avignon n’est pas épargné. La COVID-19 fait son entrée au primaire, une première depuis la rentrée. Un cas est confirmé à l’école les Deux-Rivières de Matapédia. Vingt personnes placées en isolement et attendent leur résultat de test de dépistage.

«Pendant cette période-là, les élèves ont des trousses avec des apprentissages à faire à la maison», mentionne le directeur général du Centre de services scolaire René Lévesque, Louis Bujold.

Les personnes qui présenteront un test négatif ne seront pas obligées d’attendre la période d’incubation de 14 jours et pourront regagner les salles de classes.

«Cependant, ils devront porter un masque de procédure en tout temps. En classe comme dans leurs déplacements. Et lorsqu’ils retournent à la maison, ils doivent rester confinés», affirme monsieur Bujold.

Un cas est aussi répertorié à Escuminac. À la petite école anglophone, pas de chance à prendre. L’ensemble des élèves et du personnel est à la maison. Les cours reprendront demain. C’est le variant Delta qui est en cause. Il se montre agressif et explosif, prévient la Santé publique régionale.

«C’est possible que parmi les contacts de ces cas-là, ils y aient des gens qui développent la maladie. C’est pour ça que les contacts étroits sont isolés.(…) Il faut que tout le monde se rappelle que vacciné ou pas , il faut garder les mesures de base », note le Dr Yv Bonnier-Viger.

Pour l’instant, les personnes infectées n’ont pas de symptômes graves.